Actualité :
Le point sur la grève de la BSN
Ogcnissa.com, le 28/10/2009 à 16h32
Un tract a été diffusé par la BSN aux abords du stade avant Nice - Lyon, pour faire le point sur le mouvement de grève du groupe. Le voici...
La lutte contre la répression
A la suite du mouvement de protestation « tribune vide » que nous avons mené lors de la rencontre Nice – Monaco, notre cause a avancé.
Certes, au moyen d’amalgames fâcheux et peu inspirés, la Ligue Professionnelle de Football et le Ministère de l’Intérieur ont bien tenté de nous décrédibiliser en s’emparant d’un prétendu « envahissement » de la tribune présidentielle.
Cependant, une enquête administrative a conclu au caractère anodin voire inexistant du soi-disant incident, dont il est acquis qu’il a été maîtrisé par la sécurité du stade et dans le quel, faut-il le rappeler, le groupe n’a aucune responsabilité.
Quant à Monsieur NIMANI, relayé par la LICRA, ils ont vite cessé dans leurs accusations grotesques de racisme contre les supporters du Gym. Nous remercions au passage le CDS, l’ARN et la LRLN pour leurs rapides actions qui ont fait taire ces attaques viles et basses.
Pour le reste, notre grève nous a valu d’avoir la parole dans plusieurs émissions radio, dans Nice-Matin, dans Actu-Foot, dans Métro et Direct Nice, dans So-Foot, sur l’Equipe TV...
Nous avons pu nous exprimer et expliquer notre incompréhension face à une répression « à la louche » et démontrer que Non, nous ne sommes pas des voyous sans foi, ni loi.
Une réunion a également été organisée avec le Directeur de Cabinet du Préfet, Florus Nestar.
Chacun a pu faire connaître ses attentes. Ainsi, s’il a été admis que les Ultras doivent tenter d’endiguer les phénomènes de violence, pour autant ils n’ont pas vocation, ni les moyens de s’attaquer à tous les maux affectant notre société et que l’on retrouve dans un stade (drogue, alcoolisme, absence de repères, démission des parents…) ; il a été mis en évidence le caractère disproportionné, voire injustifié des récentes sanctions prises à l’encontre de plusieurs de nos membres. Le préfet a indiqué qu’il veillerait à ce que la matérialité des faits pouvant justifier une IDS Administrative soit établie. La question de la nécessité de faciliter les déplacements par les transports en commun a été abordée. Le rôle scandaleux de certains médias principalement nationaux dans la diabolisation des Ultras a été dénoncé, de même que le rôle ambigu de certains élus. Des rencontres régulières devraient avoir lieu pour amener du concret.
En revanche, malgré plusieurs contacts, nous n’avons pu encore rencontrer le Maire de la Ville. Nous espérons qu’il ne s’agit pas là d’une marque de mépris à l’égard des Ultras niçois qui disposent, ne l’oublions jamais, du droit de vote…
En outre, à la suite de notre opération « tribune vite » et de son écho, nos homologues français ont repris le combat et diffusé un communiqué au plan national que la Brigade Sud a accepté de signer : la Coordination Nationale des Ultras est relancée.
Des contacts ont été pris avec le Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports ; une réflexion sur les actions à mener est en cours.
Sur ce point, notre position est très claire. Pour l’avoir expérimenté, nous savons que seules des opérations « tribune morte » ou « vide » (une grève totale des encouragements) sont de nature à frapper les esprits, à remuer les pouvoirs publics et les différents « acteurs » du football.
La lutte passe donc par une opération d’ampleur nationale, menée par tous les groupes ultras.
Nous proposons donc une opération tribune vide ou tribune morte sur deux journées de championnat, respectée tant par les groupes recevant, que ceux se déplaçant. Ainsi, tous les clubs à domicile auront pu mesurer l’impact de l’absence de chants et animations.
Bien évidemment, les matchs devront être choisis au regard de leur impact médiatique et non de leur faible intérêt sportif pour les clubs concernés.
Aucune autre action ne nous paraît avoir un retentissement suffisant (banderoles, manifestations, réunions…).
Les nombreux articles qui ont relayé notre action « tribune vide » ont permis de troubler le discours ambiant et les mentalités.
Ainsi, on notera que le Procureur de la République de Nice est capable de considérer un supporter comme un citoyen lambda et non comme un « ennemi » public. Nous le remercions d’avoir rappelé que sa mission n’est pas de réprimer, mais avant toute chose de faire œuvre de… justice !
En outre, nous regrettons que pour des raisons diverses plusieurs personnes faisant l’objet d’une mesure d’IDS Administrative ne se soient pas fait connaître de nous. En effet, les recours qui ont été entrepris pour d’autres ont d’ores et déjà portés leurs fruits.
L’avocat du Groupe, Maître Thibault POZZO DI BORGO a en effet fait juger le 16 octobre 2009, par le Tribunal Administratif qu’un simple contrôle d’identité n’est pas à lui seul de nature à établir l’implication personnelle de X ou Y dans des violences.
En conséquence, « considérant que, dans ces circonstances, le moyen tiré de ce que Mr X n’a pas participé aux violences (…) est, en l’état de l’instruction, de nature à créer un doute sérieux quant à la légalité de l’arrêté du Préfet des Alpes-Maritimes (…), que, pas suite, il y a lieu d’ordonner la suspension de l’exécution dudit arrêté » !.
Les mesures d’interdiction sont donc suspendues jusqu’à ce que les affaires soient évoquées sur le fond.
Cela démontre le caractère injustifié de plusieurs mesures prises dans l’urgence, au mépris du respect des droits de la défense. Nous ne mentions pas !
C’est une belle victoire qui en augure d’autres.
La situation de notre Club
Une rencontre a eu lieu avec les « nouveaux » dirigeants de l’OGC Nice. Elle a permis d’aplanir les tensions. Un dialogue s’est instauré.
Pour autant les explications données ne nous ont pas convaincu, loin s’en faut. Le prétendu déficit du club n’est pas avéré au regard de nombreux documents comptables et des informations dont nous disposons. L’échec du recrutement ne peut être imputé aux hommes qui étaient alors en place, en l’état de l’intervention directe de Monsieur STELLARDO dans plusieurs dossiers et une « communication » désastreuse (l’épisode Remy en est une cinglante illustration).
Nous avons également rappelé que quand bien même une personne est propriétaire de l’OGC Nice, elle ne peut en faire n’importe quoi. Le Gym est un pan entier du patrimoine niçois, de notre identité. A ce titre, le Gym appartient à tous ses supporters.
Cette vérité ne sera prise en compte que le jour où les supporters du Gym seront associés, même de manière simplement consultative, à la marche du club ! Or, sur ce point aucun engagement n’a malheureusement été pris.
Nous avons souligné l’urgence de renforcer l’équipe. Serons-nous entendus ?
A ce propos, s’agissant de la « démission » manifeste des joueurs, nous ne pourrons l’accepter plus longtemps. A eux de donner le meilleur d’eux-mêmes, de se défendre avec tous leurs moyens, de mouiller le maillot afin de sauver ce qui peut encore l’être cette saison, à savoir notre place en L1.
Les joueurs, comme les dirigeants doivent toujours avoir en tête qu’ils ont une grande responsabilité dans la défense de notre patrimoine !
La situation sportive de notre club étant celle qu’elle est, tandis que les autres groupes Ultra, pour l’instant, n’ont pas encore décidé de mener l’action radicale « tribune morte » que nous préconisons, nous avons décidé d’apporter tout notre soutien à l’équipe et à elle seule.
Par nos encouragements de ce soir et de nombreux autres soirs, nous ne cautionnons donc pas la gestion actuelle.
Nous défendrons plus que jamais notre Groupe, l’OGC Nice, notre Comté avec Honneur et Fidélité !
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