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Gace : « Les pieds sur terre »
AFP, le 02/11/2009 à 22h29
Titulaire en réserve (CFA2) il y a encore 15 jours, le latéral gauche Ismaël Gace, 23 ans, dit vivre «quelque chose de très fort», lui qui a poursuivi un baptême du feu joliment réussi devant Lyon (4-1) en inscrivant le but de la victoire de Nice (1-0) dimanche devant Le Mans.
- Ismaël Gace, comment expliquez-vous les difficultés rencontrées par l'équipe niçoise devant un adversaire réduit très vite à dix ?
En supériorité numérique, on a souvent tendance à se relâcher, à faire moins d'efforts. Notre adversaire a bien joué également. Il est resté avec trois attaquants et a procédé avec de longs ballons sur ses pointes. Il fallait donc être au duel sur le premier et le deuxième ballon. On y a bien répondu.
- Pouvez-vous nous raconter votre but ?
Un corner de Chaouki Ben Saada. Je suis un peu loin derrière mais je sens que le gardien manceau va se trouer. Je plonge au second poteau. Un peu avant, exactement sur le même type d'action, ma reprise de la tête avait été contrée. Je suis évidemment content d'avoir inscrit mon tout premier but en Ligue 1. En CFA, j'avais l'habitude d'en marquer un par saison. Mais je suis surtout heureux du résultat. Une victoire très collective. C'était important d'enchaîner après Lyon. Cela fait du bien.
- Comment appréhender vous le prochain match, samedi prochain au Parc des Princes ?
Le Parc, cela fait longtemps que je l'attends. J'ai fait ma préformation au PSG jusqu'à seize ans. Je veux me montrer le plus possible tout au long de la semaine à l'entraînement car je sais que je ne suis pas installé en titulaire. Rien n'est acquis en football, il faut toujours démontrer. Je vis quelque chose de très fort actuellement mais je garde les pieds sur terre. Je suis bien décidé à continuer à travailler pour rêver encore. Vous savez, il y a encore deux matches, je regardais les copains jouer du banc. A l'intersaison, je me suis posé la question de partir en L2 pour gagner du temps de jeu. Le coach m'a demandé de rester. Quand on ne joue pas, on doute, on se pose des questions. Elles sont désormais résolues.
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