Rémy n’a pas oublié

La rencontre Lyon-Nice aura une saveur particulière pour Loïc Rémy, qui avait failli retourner dans son club formateur lors du dernier mercato d’hiver.

Son cas avait animé la fin du mois de janvier. Sur le point de quitter Nice pour Rennes, l’Olympique Lyonnais, club formateur de Loïc Rémy, avait fait jouer la clause de priorité dont il dispose pour faire échouer l’opération. L’attaquant azuréen n’a pas pour autant rejoint les Gones cet hiver et n’a pas forcément apprécié la fine manœuvre de Jean-Michel Aulas. Peu enclin à recruter un attaquant supplémentaire à l’époque, Claude Puel n’a visiblement pas changé d’avis. «C'est un joueur de qualité. Il est capable de percuter, il est performant dans la profondeur. C'est un joueur complet. Mais je ne vis pas avec des regrets. Je suis satisfait du groupe que j'ai», a déclaré le coach rhodanien jeudi en conférence de presse. Interrogé sur OLTV, Anthony Reveillère fait, lui, passer ses retrouvailles avec l’Aiglon pour un événement totalement banal : «Loïc est un attaquant puissant capable de se créer des occasions par lui-même. C’est un joueur à surveiller mais il n’est pas le seul au sein de cette équipe niçoise.»

En concurrence avec Govou
Rémy aura l’occasion samedi à Gerland de leur faire ravaler leurs paroles. Toujours motivé lorsqu’il s’agit d’affronter son ancien club (il a notamment inscrit l’un des quatre buts de son équipe lors de la victoire niçoise à l’aller), il est qui plus est en forme. Après un gros passage à vide, l’international vient d’inscrire deux buts lors des deux dernières journées à Valenciennes (défaite 2-1) et contre Lorient (victoire 1-0). Un retour en grâce qui lui a valu une nouvelle convocation en équipe de France, Raymond Domenech appréciant sa polyvalence, même si les blessures de Karim Benzema et d’André-Pierre Gignac ont favorisé son come-back. Si l’axe reste son poste de prédilection, Rémy peut effectivement occuper le flan droit. Visiblement mieux qu’un Djibril Cissé… Il demeure cependant un second choix dans la tête du sélectionneur, Sidney Govou ayant sa préférence. Face à face samedi, les deux postulants au couloir pourront se mesurer. De là à bousculer la hiérarchie…

Nicolas Cerbelle
Sport24