Presse :
Ljuboja: «Comme si j'avais 23 ans»
L'Equipe, le 18/09/2010 à 11h41
Danijel Ljuboja devrait connaître sa deuxième titularisation avec Nice face à son club formateur, Sochaux, samedi (19h00). L'occasion pour l'ancien Grenoblois de revenir, dans L'Equipe, sur une carrière faite de hauts et de bas.
A 32 ans, Danijel Ljuboja n'a pas dit son dernier mot. En signant avec l'OGC Nice, l'ancien buteur de Grenoble (10 buts en L1 la saison passée) a voulu donner un nouvel élan à sa carrière, après de nombreuses périodes de creux. Dans L'Equipe, le Franco-serbe avoue qu'il a encore «des choses à démontrer» dans sa nouvelle équipe, avec qui il sera titulaire samedi soir à Sochaux (19h00). «Dans ma tête, c'est comme si j'avais 23 ans, avoue-t-il. J'ai toujours la même envie. J'ai joué dans beaucoup de clubs (Sochaux, Strasbourg, Paris, Stuttgart, Hambourg, Wolfsburg, Grenoble) et j'ai 32 ans, mais, physiquement, je me sens très bien. Et le plus important : je suis bien dans ma tête.»
«A Sochaux, j'étais venu pour un essai et je me rappelle du premier jour comme si c'était hier...»
Approché par de nombreux clubs cet été, Ljuboja a préféré s'engager avec le club azuréen. La raison ? La récente naissance de son enfant... «Je suis papa depuis trois mois et je voulais rester en France. J'ai eu des propositions à l'étranger mais pas très intéressantes. Le coach croit en moi et je n'ai pas envie de le décevoir. C'est très important pour moi d'être bon.»
Plus motivé que jamais à l'approche de son deuxième match à la pointe de l'attaque de l'OGC Nice, Ljuboja va affronter le club de ses débuts : le FC Sochaux-Montbéliard. «J'était venu pour un essai et je me rappelle du premier jour comme si c'était hier, se remémore-t-il. Je me rappelle aussi des personnes qui ont compté là -bas : Croci, Anziani, Paille et Bazdarevic. (...) Mehmet Bazdarevic m'a à nouveau permis de montrer ce dont j'étais capable la saison passée, à Grenoble. Je lui dois beaucoup.»
Lorsqu'il évoque le tournant de sa carrière à Paris, qu'il avait aidé à terminer deuxième du Championnat en 2003-2004, Ljuboja reste mitigé. «J'ai réussi six mois super. L'été venu, le coach a vendu Déhu, Heinze, Sorin et Fiorèse, soit quatre joueurs titulaires. Et moi, autre titulaire, je ne jouais plus. C'est dommage. Tu avais peut-être l'une des meilleures générations de l'histoire du club, tu gagnes la Coupe de France, tu as failli être champion... Et tu changes tout d'un coup. Je n'avais jamais vu ça.»
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