Bien que dominateur, le Paris SG a été tenu en échec sur sa pelouse par Nice (0-0) et rate ainsi l’occasion de monter sur le podium de la L1.
Paris SG-Nice 0-0
Les lendemains de Coupe d’Europe semblent difficiles pour le Paris SG. Comme face à Rennes - trois jours après son déplacement à Séville -, le club de la Capitale a dû se contenter d’un score nul et vierge sur sa pelouse malgré une domination d’ensemble (0-0). Au plus grand plaisir de Nice qui, solidaire, met ainsi un terme à une série de trois défaites consécutives. Mais les Aiglons, pas toujours adroits dans leur replacement défensif, s’en remettaient essentiellement à Ospina. Celui-ci se chauffait sur une frappe lointaine de Jallet qu’il boxait des deux poings (11e) avant de sortir des parades miraculeuses sur des tentatives d’Hoarau (27e, 33e). Le gardien colombien maintenait ainsi son équipe à la surface malgré l’outrageuse domination des joueurs de la Capitale en fin de première période.
Au retour des vestiaires, le PSG affichait la volonté de ne plus attendre davantage pour affirmer sa supériorité. Toutefois, son allant offensif le mettait en difficulté sur chaque contre niçois. Sur l’un d’entre eux, Faé manquait d’un rien d’ouvrir la marque contre le cours du jeu sans un retour in extremis de Chantôme (49e). Quelques instants plus tard, c’était au tour de Ljuboja d’alerter Edel (65e). Malgré cela, la supériorité des Parisiens restait d’actualité avec une multiplication des vagues rouges à l’assaut du but adverse, même si les occasions réelles devenaient plus rares. Cela n’empêchait toutefois pas Nene (60e, 86e) puis Sessegnon (87e) de se distinguer. Sans résultat. En fin de rencontre, les Aiglons faisaient preuve de solidarité pour défendre becs et ongles le point du match nul. Un bon point qui leur permet de se relancer après une spirale négative. A l’inverse, Paris rate encore une opportunité d’accrocher le wagon de tête et demeure en position d’attente (7e).
Le joueur du match
Nice pourra adresser un grand merci à David Ospina. Si les attaquants parisiens n’ont pas marqué, c’est en majeure partie grâce aux multiples sauvetages réalisés par leur portier. En plus de ses parades, le Colombien a fait preuve d’autorité dans sa surface notamment sur coups de pied arrêtés.
Tactique et coaching
Au Parc, Nice a montré un nouveau visage avec les premières apparitions de Clerc (arrière droit) et Pejcinovic (défenseur central) au sein du onze concocté par Eric Roy. Ces renforts n’ont toutefois pas apporté la stabilité espérée à l’arrière garde azuréenne, souvent prise dans les intervalles. Offensivement, l’OGC s’est appuyé sur l’utilisation de Ljuboja dans un rôle de pivot lui permettant ainsi de placer quelques contres incisifs avant que Nice ne privilégie exclusivement la préservation du 0-0. Côté parisien, la position avancée de Chantôme – laissant ainsi Makélélé seul à la récupération – a permis au PSG de se projeter rapidement vers l’avant, quitte à laisser du champ aux attaquants adverses en situation de contre-attaques. L’entrée de Sessegnon à l’heure de jeu a été une valeur ajoutée au club de la Capitale, à l’inverse de Luyindula.
On n’a pas aimé
Mevlut Erding poursuit sa traversée du désert. Même si, une fois encore, il a tout donné, la réussite continue de le fuir. Le Turc a été malheureux dans ses décisions avec un certain déchet technique qui l’a empêché de mener à terme ses initiatives. Sorti à l'heure de jeu, il devra encore patienter pour retrouver le chemin des filets, un chemin qu'il n'a plus retrouvé depuis début août.
Flavien Chailleux
Sport24