Presse :
Paris, les occasions manquées
L'Equipe, le 03/10/2010 à 19h24
Paris, qui a concédé le nul à domicile contre Nice (0-0), a laissé passer sa chance de retrouver le podium.
Trois matches en huit jours, c'est un rythme qui peut peser dans les jambes. Une fatigue excusable, susceptible d'expliquer en partie qu'on ne cadre pas sa frappe ou que, plus globalement, on manque de précision dans le dernier geste. Face à Nice (0-0), Paris en était donc là . De la fraîcheur dans le jeu, mais pas dans les cuisses. Séduisant dans son envie, mais en cruel manque de réussite, et jamais à l'abri d'un contre assassin. Après ses bons matches européens, qui laissaient naître quelques ambitions de haut de tableau en Championnat, Paris se contentera de ce nul pour souffler un peu.
Un nul qui n'interrompt pas ses excellentes séries en cours : six matches sans défaite, cinq matches sans encaisser le moindre but. La défense parisienne tient le choc, Apoula Edel aussi. Dans le jeu, le PSG ne démérite pas non plus, les Niçois peuvent confirmer : constamment battus dans le jeu aérien en première période, les hommes d'Eric Roy ont passé leur temps à courir après le ballon. Sur le flanc droit, Giuly trouvait souvent Hoarau, quand Nenê talonnait à tout va. Le salut des Aiglons ne reposait qu'entre les mains d'Ospina, auteur de parades de grande classe sur une frappe d'Hoarau plein axe (27e), notamment, puis sur une tête du même Hoarau (33e), ou encore à la réception d'un centre-tir de Nenê (36e). En toute fin de match, le Colombien gardera la main ferme face au Brésilien (86e), remettant son camp en selle après trois défaites consécutives (toutes compétitions confondues).
Il n'eut parfois pas à s'employer, nombreux Parisiens (Jallet, 77e, Sessegnon, 87e) manquant le cadre ou carrément de confiance, à l'image d'un Mevlut Erding peu en vue. L'entrée en jeu de Sessegnon à la place de Giuly (64e), si elle amena beaucoup de vivacité au camp parisien, ne fit pas vaciller le tableau d'affichage. Paris ne touche pas encore au podium. Cela ne semble toutefois que partie remise.
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