Gilbert Stellardo : « Le staff a notre confiance »

Gilbert Stellardo était présent sur le plateau de l'Emission 100% Aiglons sur France Bleue Azur hier soir. Il revient sur le match face à Rennes, sur les finances et l'avenir du club. Interview...

- Président, comment avez vous vécu cette nouvelle soirée difficile pour les Aiglons à Rennes ?

J'avais de l'espoir, car on avait aligné la meilleure équipe possible et j'avais confiance en l'équipe alignée. On a mal démarré, on a été malmené les dix premières minutes, mais ensuite on a redressé la barre, et à la fin de la première mi-temps je me suis dis que c'était jouable. Mais on a connu un quart d'heure catastrophe en début de seconde période, où on n'a plus touché un ballon... Certains joueurs n'ont pas donné ce qu'ils auraient du donner sur le terrain.

- En début de saison, vous souhaitiez voir Nice finir dans les 10 premiers du classement. Cet objectif est-il toujours réalisable ?

L'objectif est de plus en plus difficile, mais il est toujours réalisable quand on regarde la différence de point. C'est un championnat un petit peu particulier. Il faut gagner encore 6 matches pour ne pas descendre, il faut en gagner 8 pour finir dans les dix premiers. Au final, ça se jouera avec 5 ou 6 points de différence. On a un parcours de coupe qui peut nous permettre de dire que la finale est possible pour nous. Je suis déçu sur des matches, c'est clair. On peut faire un bon match contre Lyon, puis perdre contre des adversaires inférieurs car les joueurs ne donnent pas tout. L'équipe alignée à Rennes me convenait, mais on s'est ridiculisé tout seul. On a donné le match à Rennes.

- L'attaque du Gym n'est pas efficace cette année, allez-vous essayer de recruter un nouvel attaquant ou un milieu offensif ?

Cette année, nous avons mis 4M€ dans les comptes du club pour pouvoir passer la DNCG. Nous n'avons pas distribué de dividende aux actionnaires et on n'a pas récupéré d'argent depuis qu'on a repris ce club, il faut bien mettre les choses au clair. La vente des joueurs, elle a pris en compte le passif de l'année dernière et pour cette année. On est obligé de remettre chaque l'année de l'argent. Des joueurs étaient annoncés pour un départ lors du dernier mercato. Mais ce sont des bruits, comme ceux d'Ospina ou de Clerc pour la fin de cette saison. Personne ne s'est encore manifesté. Et sans départ, il ne peut y avoir d'arrivée. De part notre encadrement de la DNCG et par le nombre de nos joueurs déjà au club. On a aujourd'hui une année difficile car on a des joueurs qui sont encore sous contrat jusqu'à la fin de cette saison. L'an prochain, on pourra construire une nouvelle équipe pour les 2 ou 3 prochaines années avec l'objectif d'être plus performant. Cette année, on subit car il y a des joueurs qui sont là et qui ne rendent pas ce qu'on espérait d'eux dans leurs prestations. Pour en revenir à la question, on espérait le départ de Bamogo et de Bagayoko lors du mercato pour recruter un autre attaquant, mais ça ne s'est pas fait. Et je le redis, sans départ, la DNCG ne nous autorise pas à recruter. On avait une petite possibilité, on a pris Bellion, le premier choix du coach.

- Le maintien est-il toujours possible selon vous ?

Moi, le maintien, j'y crois vraiment. Il faut gagner 6 matches, je pense qu'on va le faire, au moins à domicile. Une descente en Ligue 2 serait catastrophique. L'objectif, c'était de finir dans les 10 premiers, si on fini pas dans les 10 premiers, il faut au moins finir à une place respectable. Il faut qu'on mette les joueurs devant leur responsabilité.

- Eric Roy est-il menacé ?

Non, le staff a notre confiance. On leur a renouvellé notre confiance il n'y a pas longtemps, et aujourd'hui, même s'il y a surement des améliorations à faire dans le système de jeu, je pense surtout que ce sont les joueurs qui doivent pouvoir, lorsqu'ils sont sur terrain, appliquer les directives du coach.