Prêté à Nice lors du dernier mercato, le Bordelais n'a plus marqué en Championnat depuis 14 mois. Une situation délicate qui n'inquiète toutefois pas ses coéquipiers avant la venue du PSG, dimanche (17h00).
Même sur la Côté d'Azur, le temps peut parfois paraître long... Annoncé comme le maillon manquant à l'attaque des Rouges et Noirs (15 buts marqués en 23 journées), David Bellion court toujours après son premier but sous le maillot niçois. En trois matches et 205 minutes disputés, l'attaquant formé à Cannes s'est bien créé quelques situations, mais, pour l'heure, la réussite le fuit et le but se dérobe. Son dernier fait d'arme en Ligue 1 remonte aujourd'hui au 19 décembre 2009 et un doublé inscrit pour Bordeaux face à Lorient (4-1). Une éternité...
Faé : «Il se bat pour l'équipe, il nous propose des solutions, il ne faut pas s'inquiéter.»
En Ligue 1, David Bellion pèse quand même 31 buts sur les 5 dernières saisons (en 134 matches). L'ancien attaquant de Premier League (Sunderland, Manchester United et West Ham) marque donc, en moyenne, un but tous les quatre matches. Et si le déclic était prévu pour ce dimanche face à Paris ? «C'est ce qu'on lui souhaite, espère le milieu ivoirien Ermerse Faé, cadre du vestiaire niçois depuis 2008 (82 matches, 10 buts). David n'a pas joué depuis un an, ce n'est pas évident. Il lui faut retrouver le rythme, ça va venir. Il se bat pour l'équipe, il nous propose des solutions, il ne faut pas s'inquiéter.» Pas encore peut-être...
Scotchée à la 16e place (avec 26 unités), l'OGC Nice ne possède aujourd'hui plus que deux points d'avance sur le voisin monégasque, premier relégable. «Chez nous, depuis les départs de Loïc Rémy et d'Anthony Modeste, personne ne s'est vraiment détaché en attaque, concède Faé. Les places sont devenues chères depuis l'arrivée de David, on cherche la bonne formule.» Avec trois buts chacun, Ljuboja et Faé se partagent le fauteuil de meilleur buteur du club, mais le Serbe joue moins ces derniers temps. «C'est la loi de la concurrence, constate Faé. Ce n'est jamais facile d'être sur le banc, mais les gars bossent tous à l'entraînement pour gagner leur place. De toute façon c'est comme ça que l'on y arrivera. Cette saison, les grosses équipes nous ont plutôt bien réussi c'est vrai, mais la différence s'était faite sur l'état d'esprit affiché.» A dimanche la réBellion ?
Olivier SCHWOB
L'Equipe