Au terme d’une rencontre hachée par pas mal de fautes, Nice et Sochaux n’ont pu se départager (1-1). Des regrets pour les Aiglons qui ont montré un meilleur visage.
Nice-Sochaux 1-1
Nice : Mouloungui (30e)
Sochaux : Boudebouz sp (36e)
9 cartons jaunes, 1 rouge, des fautes en cascade, ce Nice-Sochaux ne restera pas dans les annales dans cette saison de championnat. Alors qu’elle était bien partie, cette rencontre a été gâchée par la nervosité ambiante des vingt-deux acteurs et n’a débouché sur aucun vainqueur. Et le plus malheureux dans cette affaire, c’est bien Nice. Car les Aiglons ont dû faire face à pas mal d’imprévus dans ce match. Ultra-dominateurs dans la première demi-heure, ils ont tout d’abord logiquement ouvert le score par l’intenable Mouloungui, qui profitait d’une belle transversale de Mounier pour se jouer de Corchia avant de tromper Richert (1-0, 30e). Le portier sochalien s’inclinait logiquement, lui qui avait sorti le très grand jeu auparavant devant Clerc (7e) et Pentecôte (9e). Mais alors que la soirée niçoise s’annonçait tranquille, Sochaux revenait de nulle part sur sa toute première incursion. Martin s’infiltrait en effet dans la surface et s’écroulait au contact de Civelli. Un penalty logique transformé par Boudebouz (1-1, 36e).
Et un fait de jeu qui envenimait sérieusement les débats. Car la succession de cartons qui suivait (6 en un quart d’heure) symbolisait la nervosité qui s’emparait alors des vingt-deux acteurs. Ce qui obligeait l’arbitre à convoquer, dès la pause, les entraîneurs et les capitaines pour calmer les esprits en vue de la seconde période. Mais il n’en était rien. Si bien parti, ce match devenait de plus en plus heurté par les multiples fautes commises de part et d’autre. Et l’expulsion si prévisible intervenait sur une intervention a priori peu agressive de Hellebuyck sur Perquis qui obligeait Nice à finir à dix (64e). Mais avec caractère, les Aiglons tenaient bon face aux multiples imprécisions sochaliennes qui justifiaient leurs difficultés en déplacement. Et auraient même pu littéralement arracher la victoire sans une parade, encore magnifique, de Richert devant Civelli (90e+1). Un nul malheureux pour Nice qui ne s’éloigne toujours pas de la zone rouge…
Le joueur du match
A 37 ans, Teddy Richert n’est pas encore fini. Le vétéran sochalien a sorti une grosse prestation pour permettre à son équipe de décrocher un nul inespéré. On retiendra ses deux belles parades devant Clerc et Civelli.
On n’a pas aimé
Mr Ennjimi a eu du travail dans ce Nice-Sochaux. L’agressivité affichée par les deux équipes a considérablement gâché le spectacle, pourtant parti sur de bonnes bases. Et cela a pénalisé l’équipe locale reconnue pour son sang chaud mais injustement réduite à dix sur l’expulsion discutable de David Hellebuyck, par ailleurs un des meilleurs sur la pelouse…
Teddy Vadeevaloo
Sport24