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Renato Civelli : « Il faut dialoguer avec l'arbitre »
20minutes, le 03/11/2011 à 09h55
C’est un pilier du Gym. Du haut de ses 1,95 m, Renato Civelli s’impose sur les terrains et n’hésite pas à dire ce qu’il pense aux arbitres. Rien de plus normal pour cet Argentin au fort caractère, taulier de la défense niçoise depuis bientôt deux ans.
- Renato, on vous voit souvent discuter ou contester les décisions de l’arbitre en cours de match. Une mauvaise habitude ?
C’est important qu’il y ait un échange avec l’arbitre sur le terrain. Du moment que cela reste respectueux. Je n’ai pour ma part jamais injurié un arbitre. Parfois on a tort, parfois on a raison. Des arbitres l’acceptent, d’autres n’aiment pas. En tant que capitaine, c’est de toute façon normal que tu puisses intervenir. Mais avec certains cela ne sert vraiment à rien. C’est comme ça, il faut faire avec, cela fait partie du jeu.
- Votre culture latine n’y est pas non plus étrangère !
C’est vrai qu’en Argentine, il y a un dialogue plus important, c’est sûr. Mais là -bas aussi il y a deux ou trois arbitres qui se prennent pour des stars, avec qui tu ne peux rien dire. Cela m’arrive aussi après coup de dire à un arbitre que j’ai eu tort.
- Ces interventions en cours de match peuvent-elles influer l’arbitre ?
Dans 95 % des cas, non. Après, cela peut le pousser à consulter ses assistants, et parfois lui permettre d’apprendre quelque chose qu’il n’avait pas vu, comme ce fut le cas cette saison contre Ajaccio.
- Avec parfois le risque de prendre un carton si l’on est trop pressant ?
Rien n’interdit dans le règlement de parler avec l’arbitre. Et depuis que je suis à l’OGC Nice, je n’ai pris qu’un carton rouge direct [deux en réalité], donc ça va.
- Auteur d’un but et de deux passes décisives, vous faites un début de saison remarqué en attaque !
Je ne monte pas si souvent à l’avant. Je suis le cours du jeu, et j’essaie d’être là où il faut, c’est tout !
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