Nice - St-Etienne : Les réactions

René Marsiglia : « C'est un sacré baptême. Je dois être né pour souffrir. J'espère que le pire est passé. Il faut rester solidaire et positif. J'espère que l'on va être tranquille pour un bon nombre de matchs. Je ne m'y attendais pas du tout. Tout ce qui a été fait pendant la semaine tombe à l'eau en trente minutes. Je retiens la bonne entame et les situations que l'on s'est créés. Je ne me plains pas de l'arbitre. L'arbitrage a été ce qu'il a été. Il y a eu des faits de jeu. On a débuté avec envie et détermination mais on a payé cash notre erreur. Dans le football, il faut tout prévoir. Il y a des équipes qui ont prouvé en étant en infériorité. Il faut stopper ces multitudes de fautes qui plombent nos matchs. Nous avons eu beaucoup d'honneur, d'humilité et de vaillance à préserver les apparences. Ce soir, on mérite d'être relégable. Les victoires, il faut les mériter et les défaites, les accepter. »

Renato Civelli : « Quand on veut bien faire, parfois, on fait tout mal. Ce match était très important pour nous et pour les supporters. Mais nous avons fait un match noir. L’un des pires de ma vie. C'est décevant car nous situation est délicate. Il y a trop d'erreurs, donc on ne peut pas gagner. Nous sommes responsables. Nous allons continuer à travailler. On ne laisse pas tomber. »

Christophe Galtier (entraîneur de St-Etienne) : « Pour nous il était important de prendre des points, un ou trois. L'an passé le match a basculé pour Nice suite à une expulsion de notre côté. Cette année c'est une expulsion côté niçois qui a changé la physionomie du match. Il n'y a pas grand chose d'autre à dire sur ces 90 minutes. Lorsque l'adversaire se retrouve à neuf et que vous menez 2-0, il aurait été stupide de notre part de nous livrer avec le risque de prendre un contre. Il fallait juste garder le ballon et éviter de concéder des coups de pieds arrêtés.
Vous savez, lorsqu'il y a un nouvel entraîneur, il y a souvent une hyper motivation et une hyper excitation chez les joueurs. Et ça peut conduire à des dérapages comme ce soir. J'ai connu ça à Marseille, où nous avions été réduits à dix après 10 minutes de jeu lors du premier match du nouvel entraîneur. »