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Marsiglia : « Plus de certitudes »

Sports.fr, le 11/01/2012 à 10h57

Nommé entraîneur de Nice en novembre dernier à la place d'Eric Roy, redevenu directeur sportif, René Marsiglia est parvenu à redresser au moins en partie la situation des Aiglons, sortis de la zone rouge juste avant la trêve en L1 et qualifiés pour les seizièmes de finale de la Coupe de France. A l'heure de recevoir Dijon mercredi en Coupe de la Ligue, le coach azuréen espère que la dynamique va perdurer.

- Est-il vrai qu'on pense au Stade de France à partir des quarts de finale ?

Non, on ne fonctionne pas comme cela. C'est un match qui va avoir son importance concernant la capacité de l'équipe à sortir le match qu'il faut pour espérer gagner dans un contexte un peu spécial, parce que c'est celui qui nous mènera à une seule marche du Stade de France. Mais ce qui m'importe c'est de connaître le degré de capacité de l'équipe à relever son niveau de jeu par rapport au match de Coupe de France que l'on vient de faire. C'est un nouvel adversaire qui arrive, assez sûr de lui après sa large victoire (5-1 face à Versailles) et qui a pratiqué un turn-over pour la Coupe de France. Ils viennent ici avec l'objectif de se qualifier, avec les dents longues et l'appétit aiguisé. On a l'avantage de recevoir, mais on s'attend à un autre match par rapport à celui de samedi dernier, avec toutefois la même volonté farouche de se qualifier. J'ai envie de voir mon équipe être prête pour un match costaud.

- Un adversaire qui vous avez posé pas mal de problèmes en championnat... (nul au Stade du Ray 1-1 le 24 septembre dernier)

Oui, mais l'histoire ne se répète jamais deux fois, que ce soit aussi bien au niveau du contenu que du résultat. Je n'ai pas trop de repères par rapport à cela. Je me rappelle que Dijon était venu ici en disant que c'était difficile de décrypter le jeu de Nice. Depuis, on a fait notre bonhomme de chemin. Au niveau des points, on n'a pas été très efficace, mais l'équipe a beaucoup progressé depuis ce match-là, même s'il n'y aura pas forcément la même équipe, ni en face, ni pour nous. On sait de quoi on parle en termes de jeu, on sait ce que l'on a envie de faire. On a de plus en plus de certitudes. Je suis curieux de voir ce que l'on est capable de faire dans la continuité.

"Un effectif qui tient la route"

- Trois matches en une semaine (Marck, Dijon et Brest samedi en championnat), c'est aussi nouveau pour votre équipe.

Oui, c'est un défi avec le maigre effectif que l'on a (quatre Aiglons disputent la CAN: (Coulibaly, Diakité, Mouloungui, Palun). Je ne vais pas faire de grands changements. On peut compter sur les retours de blessure ou de suspension de plusieurs joueurs (Civelli, Ospina, Guié Guié), mais ça ne changera pas forcément le visage de l'équipe. Ce match face à Dijon est intéressant à plusieurs titres: pour la qualif bien sûr, mais je suis aussi curieux de voir comment l'équipe, qui a bien terminé l'année et bien commencé la nouvelle, va se comporter au niveau de la motivation et de l'impact.

- Vous restez sur trois matches sans défaite (victoire face à Valenciennes 2-0, nul à Lille 4-4, victoire face à Marck 2-0), avez-vous été satisfait du contenu proposé par vos joueurs ?

A Valenciennes, on est tous d'accord pour le dire, ça n'avait pas été un bon match, mais j'ai trouvé que c'était un match sérieux. On a fait une mauvaise première période, on a mal entamé la seconde, mais on avait un fil conducteur au niveau du jeu, de l'état d'esprit, de notre patience. Même si ça s'est déclenché par un but miraculeux (de la poitrine par Anthony Mounier), on a vu que l'équipe avait de la suite dans les idées. Contre Lille, on a beaucoup subi, mais ça n'a pas contrarié l'équipe, qui n'a pas paniqué. On a encaissé un but logiquement parce que l'on subissait, mais on a eu cette capacité à réagir rapidement. Pareil en Coupe de France où on a mal débuté, mais l'équipe a pris ses marques avant de mettre son jeu en place et d'obtenir des situations.

- Cette série vous a-t-elle permis de retrouver de la sérénité ?

Oui, mais on a toujours été sereins. Quand on était relégables, je n'ai pas senti de panique. C'est peut-être un peu inconscient de dire cela, car c'est aussi parfois nécessaire de se mettre en danger pour réagir. Mais il y a toujours eu de la qualité à l'entraînement et il y en a de plus en plus, tout comme de la discipline. Plaisir et rigueur vont de pair, c'est étroitement lié. Et ce que je ressens actuellement à l'entraînement, ça chambre, ça rigole, sans se vexer. Je sens l'équipe se responsabiliser.

- Etes-vous armés quantitativement pour jouer sur les trois tableaux ?

Oui, il n'y aucun souci là-dessus. On a un effectif qui tient la route, on est prêt à assumer les absences. On ne va pas se cacher derrière cet argument. On n'a pas pratiqué le turn-over. L'équipe sera la même à 90%. On ne va pas galvauder ce match. On est armé pour répondre présent qualitativement et physiquement.

Gomis, "un garçon extraordinaire"

- Vous enregistrez le retour d'Abraham Guié Guié. Va-t-il remplacer Eric Mouloungui dans le rôle d'attaquant de pointe ?

Oui, il peut jouer ce rôle et poser des problèmes à l'adversaire, mais c'est un joueur qui a besoin de compétition. Il n'a pas joué depuis plus d'un mois. Mais sur le temps qu'il sera sur le terrain, s'il y est, il sera compétitif.

- Avez-vous tranché la question du gardien ? Qui gardera le but face à Dijon ?

Non, pas complètement. Raul (Fernandez) a fait vraiment un bon match face à Marck, mais ce n'est pas pour cela qui sera forcément titulaire. La question se pose différemment. David (Ospina) a peut-être besoin d'un match pour se mettre en jambes avant de reprendre face à Brest. C'est un peu épineux. Je vais en parler avec eux, Bruno (Valencony, l'entraîneur des gardiens) et le staff pour décider. Mais quelle que soit la décision ce sera la bonne et cela ne posera pas de problèmes, car ils sont très complémentaires et complices. Il n'y aura pas de vagues.

- Qu'avez-vous pensé de la prestation de Kevin Gomis (22 ans, arrivé l'été dernier en provenance de Naval au Portugal) face à Marck ?

Il a été très bien. Ça me fait plaisir pour le garçon, car pendant six mois, il n'a pas joué. Il a joué un match de Coupe à Toulouse, il est entré à Lille dans des conditions difficiles, où il a su faire preuve de tempérament. Ça me fait plaisir de pouvoir lui donner du temps de jeu, car c'est un garçon qui a une grosse marge de progression. Face à Marck, il était face à un client, un mec costaud qui prenait des ballons de la tête. Il a encore des repères à prendre, c'est normal, mais il a fait un match très encourageant. C'est un garçon extraordinaire avec une grosse capacité de travail et un très bon mental.






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11e journee de Ligue 1
dim. 10/11/2024 à 15h


Nice - Lille : 2-2

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  12e journee de Ligue 1
dim. 24/11/2024 à 20h45



Pts J V N D Diff
 4.    Lille 19 11 5 4 2 +7
 5.    Lyon 18 11 5 3 3 +3
 6.    Nice 17 11 4 5 2 +10
 7.    Reims 17 11 5 2 4 +4
 8.    Lens 17 11 4 5 2 +3



   9e  dim. 27/10 (17h) Nice - Monaco : 2 - 1
   10e  sam. 03/11 (19h) Brest - Nice : 0 - 1
  jeu. 07/11 (18h45) Nice - Twente : 2 - 2
   11e  dim. 10/11 (15h) Nice - Lille : 2 - 2
   12e  dim. 24/11 (20h45) Nice - Strasbourg
  jeu. 28/11 (21h) Nice - Rangers
   13e  dim. 01/12 (17h) Lyon - Nice


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