Presse :
Rennes a pris sa revanche
L'Equipe, le 22/01/2012 à 00h13
Dominateur, le Stade rennais a dû attendre la séance de tirs au but pour venir à bout de Nice au Stade du Ray (0-0, 5 t.a.b. à 4). Les Bretons sont en 8es.Les Rennais peuvent enfin exulter, ils viennent de se qualifier, au bout du suspense, pour les huitièmes de finale de la Coupe de France aux dépens de Nice (0-0, 5 t.a.b. à 4)
Rennes voulait «sa revanche» après son non-match livré au stade du Ray (0-2), le 3 décembre dernier. Il la tient. Au terme d'une soirée où l'on s'est parfois demandé s'ils n'allaient pas payer au prix fort leur manque de réussite, les joueurs de Frédéric Antonetti sont finalement venus à bout de Nice (0-0, 5 t.a.b.). Les voilà qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe de France, une compétition chère à François-Henri Pinault. Alors que "ses" Bretons pointent à huit longueurs du PSG en L1, cette épreuve semble encore le meilleur moyen d'assouvir sa soif de trophée.
Les Niçois à dix dès l'entame de la prolongationSans un grand Raul Fernandez, les Rennais se seraient certainement épargnés cette demi-heure de rab. Avec un peu plus de jus, ils n'auraient pas non plus eu à en passer par cette séance toujours aussi aléatoire des tirs au but. Depuis le début de la prolongation, le Gym évoluait en effet à dix suite à l'incapacité de Bahoken de reprendre le match alors que les trois changements niçois avaient déjà été effectués. S'il a certainement tremblé lorsque Fernandez a effleuré la frappe d'Apam, Frédéric Antonetti a pu pousser un gros ouf de soulagement lorsque Mounier a buté sur Costil. Le 26 octobre dernier, en Coupe de la Ligue, l'exercice n'avait pas franchement réussi à ses joueurs, éliminés par Le Mans au stade des huitièmes de finale.
Au vue de ses occasions -en vrac : un poteau et une barre pour Féret (2e, 89e) qui s'est également heurté aux poings de Fernandez (108e), deux tentatives à côté de Montano (17e, 60e),...- Rennes n'a pas volé sa qualification. Le résultat peut toutefois paraître cruel pour des Niçois qui ont eu le mérite de faire bloc jusqu'au bout. Séduisant dans le jeu en première période (Abriel a marqué un but refusé pour hors-jeu) avant de baisser progressivement de pied, les Aiglons ont affiché des valeurs qui pourront leur être utile dans la lutte pour leur maintien en L1. Il leur reste, de surcroît, une demi-finale de Coupe de la Ligue à jouer contre Marseille, le 1er février, pour espérer rallier le Stade de France.
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