Réduit à 9, Auxerre s’est incliné face à une faible équipe de Nice, qui a trouvé son salut sur penalty (1-0). La Ligue 2 se rapporche pour les Bourguignons…
Nice-Auxerre 1-0
Nice : Monzon (36e s.p.)
Entre deux équipes de bas de tableau, la fébrilité s’est fait particulièrement ressentir ce samedi soir au Stade de Ray. Alors que Nice ne parvenait pas à aligner trois passes, Auxerre, qui exploitait mieux le ballon, se procurait ses occasions sur des maladresses adverses, à l’image de ce dégagement raté de Clerc dont ne profitait pas Le Tallec (9e) ou de cette tête de ce même Clerc déviée involontairement sur le poteau de son propre gardien (17e). Le premier tournant du match intervenait une minute plus tard quand Dudka, incertain avant la partie, devait céder sa place à Rivieyran. A peine entrée en jeu, le jeune latéral écopait d’un carton jaune (23e) avant d’offrir un penalty aux Niçois pour une faute discutable sur Mouloungui. Penalty transformé en force par Monzon (1-0, 36e).
Trois minutes plus tard, Oliech, convaincu d’une injustice, perdait la tête en insultant M. Castro, qui venait d’avertir Le Tallec (39e). Il était expulsé (voir On n'a pas aimé). Dès lors, la mission de l’AJA, en infériorité numérique était quasiment impossible. L’entrée de Kapo en début de deuxième période (58e) n’y changeait pas grand-chose. Il ne se passait plus rien de notable ou presque, à l’exception de cette nouvelle expulsion auxerroise (79e), Boly se signalant par deux grossières obstructions. Les Niçois, eux, se contentaient de gérer leur maigre avantage pour le plus grand déplaisir de leurs supporters, qui n’hésitaient pas à les siffler. «A 9 contre 11 et avec un penalty pour nous, c’était la seule façon de gagner ce soir», reconnaissait d’ailleurs Civelli, lucide, tandis que Contout accusait le corps arbitral d’incompétence.
Le joueur du match
Dans un match aussi pauvre techniquement, difficile de distinguer un homme en particulier. Par défaut, nos lauriers reviennent à Fabian Monzon, auteur de son 7e but de la saison (tous inscrits sur penalty) et d’un joli grand pont sur le malheureux Rivieyran.
On n’a pas aimé :
En insultant M. Castro, qui venait d’avertir Anthony Le Tallec, Denis Oliech a laissé ses partenaires en infériorité numérique pendant plus d’une mi-temps. Une attitude des plus égoïstes et irresponsables alors qu’Auxerre joue actuellement sa survie en Ligue 1. Le capitaine Stéphane Grichting a eu beau tenter, pendant la pause, de minimiser la teneur du propos tenu en anglais par son coéquipier («Fuck off»), le mal était fait.
Nicolas Cerbelle
Sport24