Presse :
Nice plombe le Paris-SG
L'Equipe, le 01/12/2012 à 22h55
Le Paris-SG, qui restait sur une élimination en Coupe de la Ligue par Saint-Etienne, s'incline à Nice (1-2), ce samedi. Lyon peut se frotter les mains avec cinq points d'avance en tête.
Le Paris-SG pensait surement qu'avec le mois de novembre derrière lui, le plus pénible était passé. Ce n'est vraisemblablement pas le cas car décembre débute au plus mal pour le club de la capitale qui, après les deux défaites à domicile face à Saint-Etienne (1-2) et Rennes (1-2) et cette semaine l'élimination en Coupe de la Ligue, encore face aux Verts (0-0, 5-3 tab), s'est incliné sur la pelouse de Nice (1-2), ce samedi. L'équipe d'Ancelotti vit une période très délicate, inquiétante même, et la large victoire contre Troyes (4-0) n'était qu'un leurre. Au classement, Paris laisse filer Lyon, qui compte désormais cinq points d'avance, et pourrait perdre sa place sur le podium si dimanche l'OM venait à s'imposer à Brest.
La jeunesse niçoise a eu raison d'une équipe de Paris une nouvelle fois terne dans son expression collective. S'ils ne se sont pas créé une tonne d'occasions, les Niçois ont souvent eu la maîtrise du jeu et cette victoire est loin d'être imméritée. Lavezzi (22e et 30e), Ménez (24e) et Ibrahimovic (30e) se sont approchés de la cage d'Ospina mais sans grandes convictions. Le Gym ne s'est pas montré plus dangereux, mais lui au moins tenait le ballon. La seconde période s'est avérée beaucoup plus palpitante. Paris a quelque peu poussé avec des occasions signées Ibrahimovic (67e) et Ménez (69e) mais l'ensemble a manqué de précision, d'investissement et d'inspiration.
Quand Cvitanich ridiculise la défense parisienne...
Et alors que l'arbitre a oublié de siffler une main d'Ibra dans la surface (73e) et que Douchez a fait ce qu'il a pu pour repousser l'échéance sur corner (74e), Nice a fini par briser la glace avec l'ouverture du score de Bauthéac. L'ancien Dijonnais a profité d'un petit exploit individuel de Cvitanich, lequel a ridiculisé une partie de la défense parisienne, pour tromper Douchez à bout portant (76e). Zlatan s'est alors fâché, logique. Sur un coup franc à l'entrée de la surface, le Suédois a remis les pendules à l'heure en envoyant un missile d'une puissance inouïe dans le but d'Ospina (82e, 1-1). Même avec un point, l'affaire, pour Paris, n'était pas mirobolante. Mais c'était quand même un point de pris. La formation parisienne repartira finalement avec les poches vides puisqu'Eysseric a libéré le Ray avec un deuxième but d'une splendide reprise sur un long centre tendu de "Kolo" (86e). Paris a encore mordu la poussière et pour alourdir encore un peu plus son bilan il a perdu son précieux Matuidi, exclu dans le temps additionnel.
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