Au terme d’un match longtemps fermé, Nice et Lorient se sont neutralisés au stade du Ray (1-1). Les Aiglons manquent une belle occasion de revenir provisoirement à un point du podium.
Nice-Lorient 1-1
Nice : Eysseric (82e)
Lorient : Mareque (75e)
Nice-Lorient. Sur le papier, l’affiche était alléchante puisqu’elle opposait deux équipes très joueuses cette saison. Le résultat sur la pelouse du Ray s’est avèré moins fringant. Il a fallu en effet attendre la dernière demi-heure pour voir Aiglons et Merlus hausser le niveau et finalement se quitter sur un score de parité (1-1). Notamment privé de Cvitanich et Digard, le club azuréen tentait de surpasser ces absences en imprimant un gros rythme d’entrée. Mais si Maupay et Meriem manquaient coup sur coup d’ouvrir le score en début de match (13e), les débats perdaient rapidement en intensité. Nice, peu inspiré dans ses offensives, tenait le ballon sans gêner un 4-4-2 lorientais bâti pour bien défendre.
La rencontre s’animait enfin en seconde période, grâce aux initiatives lorientaises. Rarement mis en danger défensivement, les visiteurs pointaient le bout de leur nez en contres. Et si Aliadière manquait le cadre (65e, 68e), Mareque récompensait les efforts des siens en trompant Ospina d’un ballon piqué parfait (0-1, 75e). Cette ouverture du score avait pour effet immédiat de réveiller les Niçois, amorphes depuis le retour des vestiaires. Un sursaut payant car Eysseric égalisait dans la foulée, en reprenant un centre de Pied (1-1, 82e). Le Gym manquait même d’arracher la victoire mais la frappe d’Anin percutait le poteau (90e). Tenu en échec à domicile par un FCL qui peut nourrir de légitimes regrets, Nice a manqué une belle occasion de revenir provisoirement à un point du podium. Et confirmé son incapacité à s’imposer cette saison sans Cvitanich, qui sera encore absent pour au moins une semaine.
Le joueur du match
Peu de joueurs se sont franchement mis en valeur durant ce match. On notera néanmoins la bonne prestation de Lamine Koné au sein de la charnière centrale lorientaise. L’ancien Castelroussin a notamment été précieux dans les duels. Côté Niçois, Fabrice Abriel a souvent tenter d’amener de la vitesse dans le jeu des Aiglons.
On n’a pas aimé
La première période ne laissera guère un souvenir impérissable aux spectateurs du Ray. Hormis une double occasion niçoise à la 13e minute de jeu, rien ou presque ne s’est passé durant 45 minutes soporifiques. Heureusement, les débats se sont animés durant le deuxième acte.
Jérémy Vasseur
Sport24