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Dante : « Je suis un compétiteur »
Ogcnissa.com, le 24/08/2016 à 15h19
Dante Bonfim a été présenté à la presse ce jour. Le nouveau défenseur central du Gym évoque sa motivation à évoluer sous le maillot niçois et à faire grandir l'OGC Nice.
- Que pense-t’on de l'OGC Nice lorsqu'on vient de Wolfsburg ?
J'ai vu que le club a grandi, qu'il a une histoire et un nouveau stade... Nice a fini 4e la saison dernière et va jouer l'Europe League. Ensuite, j'ai déjà travaillé avec le coach... J'ai passé de très belles années en Allemagne, et j'ai senti que c'était le moment de changer d'air. J'ai une énorme motivation en arrivant ici.
- Vous êtes vous renseignez sur Nice avant de venir ici. Vous avez discuté par exemple avec Claude Puel, qui était l'ancien coach et que vous aviez connu à Lille ?
Non. Je connaissais Nice en regardant certain de leur match. Mais je n'ai pas cherché plus que ça à avoir des informations. Il vaut mieux se faire une idée soit même. Je connais déjà le coach, le club a envie de grandir, il y a l'Europa League, et ça pour moi c'était important. En plus, j'ai vraiment senti que Nice me voulait. Je suis un compétiteur, je n'aime pas rester dans une zone de confort, sinon je ne serais pas là . Je veux toujours des choses qui me motivent au quotidien, pour continuer à travailler et à bosser dur.
- Quel a été le discours du coach pour vous convaincre de signer ici ?
Il m'a dit qu'il avait un groupe très jeune, avec beaucoup de qualité, et qu'il lui fallait des joueurs un peu plus expérimentés pour encadrer ces jeunes. Je me sens capable de pouvoir aider les jeunes, leur donner des conseils... J'ai été réceptif à cette conversation et j'étais donc sûr de mon choix.
- Vous êtes le premier "gros" joueur à signer ici cette saison. Avez vous eu des garanties sur le niveau de l'équipe cette saison, alors qu'elle a perdu plusieurs joueurs cadres de l'année dernière ?
Il n'y a pas de garanties. La seule garantie que j'ai, c'est que je connais bien le coach et je sais qu'il veut bien travailler. Moi aussi j'aime bien le travail. Et si on travaille, on gagne. Je sais qu'il y a des joueurs talentueux ici.
- Vous avez connu Lucien Favre à Mönchengladbach, vous avez un lien solide tous les deux ?
On va dire qu'on a un gros respect l'un envers l'autre. On a tous vécu, on a lutté pour ne pas descendre en division inférieur, et ensuite on a connu une saison magnifique où on a fini 4e.
- Vous avez suivi la Ligue 1 depuis votre départ de Lille ?
Oui, le championnat a évolué. Le PSG domine en ce moment, mais il y a de très bons joueurs dans chaque équipe. La France sort toujours des grands joueurs qui deviennent très important dans le monde. Ça joue bien tactiquement et techniquement. Je l'ai suivi car j'ai pas mal d'amis dans différentes équipes.
- En parlant d'amis, vous avez retrouvé à Nice Mathieu Bodmer, que vous aviez connu à Lille...
Mathieu, j'ai bien déconné avec lui (rires). J'arrivais du Brésil, et je n'avais qu'une paire de chaussure, et il m'en a donc prêté. Je l'ai encore remercié dernièrement (rires). C'est un très bon joueur, et je suis content de pouvoir rejouer avec lui.
- Vous êtes passé par le Bayern, puis à Wolfsburg qui jouait la Ligue des Champions la saison dernière. Arriver maintenant à Nice, un club qui progresse, mais c'est un peu surprenant...
Pour vous c'est surprenant... Comme je vous l'ai dit, je suis un joueur qui n'aime pas rester dans une zone de confort... Puis Nice joue l'Europa League cette année, ce n'est pas le cas de Wolfsburg.
- Le hasard du calendrier fait que Nice joue contre Lille, votre ancien club. Vous sentez vous prêt physiquement pour participer à ce match ?
Oui, bien sûr. J'ai fais toute la préparation avec Wolfsburg, je n'ai pas de problème physique. Donc voilà , je ne pense pas qu'il y aura de problème.
- Lille, ça reste un bon souvenir dans votre carrière ?
J’étais une jeune joueur qui arrivait du Brésil, je ne connaissais pas beaucoup la culture, je ne parlais pas la langue. Il faisait froid... En plus j'y ai été blessé 10 mois... Ce n'était pas évident, mais malgré tout ça, on arrive toujours à sortir quelque chose de positif dans chaque chose négative. Donc je pense que j'ai beaucoup appris à Lille. Et lorsque je suis ensuite allé en Belgique, j'étais déjà vacciné (rires).
- Pour un brésilien, c'est bien de retrouver le soleil à Nice...
J'en ai parlé et rigolé avec mon père. Je me mets la pression tout seul. Ma famille est venue et a adoré Nice. Du coup, j'ai intérêt à bien jouer pour rester ici le plus longtemps possible. (rires)
- Quelles sont vos ambitions avec l'OGCN ?
Déjà , jouer l'Europa League à fond. Je pense que c'est une compétions qu'il faut jouer à fond. Et essayer de jouer la première partie du tableau en Ligue 1. Je pense que tous les joueurs du club ont cette envie. Et on va essayer d'atteindre ces objectifs.
- Vous avez choisi le numéro 31, pourquoi ?
Déjà , lorsque je suis arrivé à Lille, en 2004, j'avais ce numéro. Idem au Borussia Mönchengladbach. Je pense que c'est un bon numéro. Quand je suis arrivé à Lille, je voulais le 13, car mon père portait le 13... Mais il n'était pas disponible, alors j'ai fais à l'envers, j'ai pris le 31.
- Vous êtes très présent sur les réseaux sociaux...
Je fais ça par respect pour les gens qui m'aime bien, pour les supporters. Je pense que les gens aiment voir ce qu'on fait, quelques photos, où des trucs rigolos... mais sinon, je n'y suis pas dessus toute la journée.
- Vous allez rencontrer les supporters cet après-midi. Vous les connaissez déjà ?
Bien sûr. J'en ai parlé à Josuha Guilavogui avant de venir ici. J'aime avoir des supporters chauds, qui sont derrière le groupe. Je me rappelle lorsque j'étais à Lille que c'est vraiment le cas ici. C'est comme au Brésil, il n'y a pas de meilleur chose que cette émotion, ce genre d'ambiance, tu ne peux pas les oublier.
- Comment c'est passé le contact avec vos nouveaux coéquipiers ?
Très bien, j'ai été très bien accueilli. C'est clair, quand tu parles la langue, c'est déjà beaucoup plus facile. Dans tous les clubs où je suis passé, j'ai toujours eu des coéquipiers français, donc on a toujours su garder cette langue. Le groupe niçois contient de très bons joueurs, de jeunes joueurs faciles à vivre. J'espère qu'on fera un bon travail ensemble.
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