Presse :
Grégorini rassure !
Nice-Matin, le 17/09/2002 à 07h32
Le portier niçois a réussi une nouvelle grande performance et n'est pas étranger au superbe parcours du leader. Il l'a prouvé en étant déterminant à Guingamp.
Damien Grégorini le sait, la meilleure défense c'est l'attaque, mais mieux vaut quand même assurer sa base arrière.
L'OGC Nice est toujours leader de L1 et la bonne communication entre les joueurs de toutes les lignes est l'une des clefs de cette réussite.
Impression du dernier rempart niçois sur l'incroyable parcours des « rouge et noir ».
« A Guingamp, le match a été difficile, l'un des plus durs de la saison, mais nous avons eu le plaisir de revenir avec un point de ce déplacement. Dans les vestiaires, tout le monde a exprimé sa joie de rester leader et d'avoir tenu le choc pendant 90 minutes ».
D'un caractère tranquille, peu expansif hors du pré, Damien s'impose et en impose par ses prises de balles impeccables, ses sorties toujours à -propos et une présence jamais démentie par ses coéquipiers.
« Malgré notre parcours, notre objectif reste le maintien car la route est encore longue,
surtout avec les matchs de Coupe de France qui se profilent. Notre groupe de 25 joueurs ne sera pas de trop pour faire face à ces rendez-vous ».
Privilégié sur la pelouse avec une vue d'ensemble imprenable, le Niçois a toujours le mot juste pour faire replacer sa défense par petites touches, sans anicroche.
« Sur le terrain, je parle effectivement beaucoup, mais je fais simplement mon boulot. J'ai la chance de m'entendre avec tout le monde et tout se passe très bien », note-t-il.
L'engouement du peuple niçois
Si Grégorini est ami avec tous ses coéquipiers, son meilleur copain est incontestablement Pablo Rodriguez avec qui il discute toujours longuement à la fin des entraînements et en déplacement.
« Une bonne entente ajoutée à une ambiance au beau fixe nous aide certainement à être encore plus solidaires, c'est ce qui fait notre force. Nous sommes tous heureux de nous retrouver en match comme à l'entraînement ».
Flash-back sur le derby du sud qui a fait beaucoup parler : « Il y avait beaucoup d'émotion, même des frissons en entrant sur la pelouse. Ensuite, tout est allé tellement vite que l'on n'a pas eu le temps de se poser des questions ou de vraiment savourer notre victoire. En tant que Niçois, je suis très fier d'avoir battu Marseille, surtout que j'appartiens encore à l'OM ! ».
Les yeux déjà fixés vers la réception, samedi soir, de Troyes, Damien ne cache pas sa confiance : « Le groupe est assez riche pour suppléer les blessés ou les joueurs suspendus comme à Sochaux. Nous allons travailler tous ensemble cette semaine, avec encore plus de communication pour être au point lors de la compétition ».
L'engouement que suscite le Gym parmi la population ?
« Quand je me promène en ville, on me reconnaît souvent et les gens me disent, gentiment, combien ils sont contents de notre parcours. Le peuple niçois attendait cela depuis longtemps. C'est pour cela que nous nous devons de briller au Ray et de remporter un maximum de matchs, sans oublier de ramener des points de nos déplacements ».
Conscient du long chemin encore à parcourir pour atteindre les fameux 42 points synonymes de maintien en L1, Damien Grégorini ne tire pas de plans sur la comète et prend les rencontres une par une.
Avec un tel élément de stabilité, l'OGCN peut et doit continuer à créer des surprises, à la grande joie des supporters dont le nombre s'accroît chaque jour davantage. Pour preuve, la deuxième phase de la campagne d'abonnement a déjà permis au club de rassembler plus de 4350 fidèles.
Un total qui va certainement ravir Damien, Niçois pur jus, et motiver plus encore, si besoin
est, les hommes de Gernot Rohr.
Histoire de cartons jaunes...
Pourquoi José Cobos, Yohan Bigné et Noé Pamarot serait suspendus lors de la 9e journée à Sochaux et non pas dès samedi soir face à Troyes ?
Réponse d'un représentant de la LNF (Ligue nationale Football) : « La règle est claire : tout joueur qui reçoit trois cartons jaunes en dix journées sera automatiquement suspendu
pour un match...
« Concernant les trois joueurs niçois, l'explication est simple: la Commission de discipline se réunit ce jeudi soir, mais les sanctions ne sont effectives que le lundi d'après, c'est-à -dire le 23 septembre. C'est pourquoi Cobos, Bigné et Pamarot pouront jouer face à Troyes, mais pas à Sochaux ».
Rudy KOSKAS.
Mardi 17 Septembre 2002
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