Presse :
Barul dans le couloir
Nice-Matin, le 27/09/2002 à 07h22
Titulaire lors des deux premières journées le latéral aura disparu, par la suite, sur blessure. Le voilà de retour avant un voyage délicat.
Sera-t-il dans le onze de départ demain soir à Sochaux ?Il l'ignore. Mais il l'espère. Alors, il se prépare.
Tranquillement. Pas besoin de faire monter la motivation. Elle est déjà en lui. Elle bouillonne depuis qu'une blessure l'a écarté de ce groupe de conquérants.
Patrick Barul était titulaire lors de la première journée face au Havre. Il le fut encore lors du deuxième rendez-vous contre Strasbourg. Mais une déchirure de la cuisse gauche le priva de seconde mi-temps et d'un complet bonheur.
Depuis ce 10 août, soir qui vit naître une équipe au drôle de destin, Patrick Barul a disparu des images de joie et des photos de famille.
Certes, il fut du voyage à Guingamp, mais resta assis sur le banc des impatiences.
« C'est difficile de quitter un groupe sur blessure. Pendant que j'étais à l'infirmerie, les copains gagnaient. Ce fut mon rayon de soleil. Quand je regardais les matchs et le classement, j'avais deux fois plus envie de revenir. Mais j'avoue que ce n'est pas facile de toucher à une formation qui marche si bien...», explique ce joueur de couloir qui voit, aujourd'hui, la chance taper à sa porte. Les cartons des uns faisant l'opportunité des autres.
Demain soir, au stade Bonal, Patrick Barul devrait prendre place sur le côté gauche. « Dans ce cas, je ferais tout pour être à la hauteur. Et à l'image de ce Nice actuel, je jouerai pour la gagne ! ».
A l'aise dans un 3-5-2 où il peut laisser s'exprimer son tempérament offensif, il n'oublie pas d'insister sur sa fonction première : « D'abord, bien défendre ».
A Sochaux, il retrouvera un certain Guy Lacombe qui le lança dans le grand bain de l'élite. « C'était en 96. Lors d'un Cannes-Bastia (1-1) que je n'oublierai pas. J'ai beaucoup de respect pour Guy Lacombe qui reste un
super formateur », affirme le reconnaissant.
II n'avait pas 20 ans. C'était l'époque dorée de l'AS Cannes et de sa génération de doués.
Le temps a filé. Si vite. Patrick Barul est monté à Lens sans que sa carrière ne décolle vraiment.
Aujourd'hui, il est prêté à Nice. «Avec l'envie de montrer ce que je sais faire ».
A Sochaux, il devrait en avoir l'occasion.
P. Camps
Vendredi 27 Septembre 2002
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