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Metz - Nice : les réactions
Ogcnissa.com, le 23/09/2004 à 09h25
Lors des réactions d'après match, Gernot Rohr tire un coup de chapeau à ses joueurs pour être revenu au score à 10 contre 11. Jean Fernandez, le coach messin, est sous le coup d'une déception légitime...
Gernot Rohr : Quand vous égalisez à la dernière seconde, il y a de quoi être heureux, surtout lorsque vous évoluez à dix contre onze depuis un moment déjà . Nous avions pris un but face à Lille à la dernière seconde. Cette fois, cela nous a sourit. Mon équipe a eu le mérite d’y croire jusqu’au bout, d’être bien organisée. Nous avons fait une très bonne première mi-temps. En seconde, nous nous sommes trop rapidement retrouvés à dix, ce qui nous a empêché de faire une meilleure prestation au niveau du jeu. Ensuite, nous avons pris ce but consécutivement à une erreur de l’arbitre assistant, qui a donné une touche qui nous revenait à Metz. C’est la seule occasion qu’ils se sont créé et ils ont marqué. Il y a une grosse volonté et une grosse solidarité dans ce groupe. J’ai confiance en lui.
José Cobos : C’est un match nul mérité vu la prestation que nous avons fournie. Malgré notre infériorité, nous avons essayé de garder le ballon et d’aller de l’avant. Le match de Lille nous était resté en travers de la george. La chance a tourné.
Olivier Echouafni : C'est notre premier point à l'extérieur. Je suis très content et sur la physionomie de la rencontre, le nul est mérité. Réduits à dix on a souffert. Il a fallu ce coup du sort pour qu'ils marquent. Ils nous ont chambrés ! Et voilà ... ils doivent s'en mordre les doigts !
Jean Fernandez (entraîneur de Metz) : Nous sommes très déçus par la façon dont les choses se sont passées. Les Niçois nous ont laissé peu d’espace. Nous avions fait le plus difficile avec ce but d’Hervé Tum. L’équipe avait eu le mérite de ne pas lâcher. Mais le football reste le football. Il comporte beaucoup de paramètres qu’on ne peut pas maîtriser. Depuis le match d’Auxerre, nous sommes un peu moins bien. Nous avons manqué de fraîcheur physique pour faire la différence offensivement. Ce genre de période fait partie d’une saison.
Hervé Tum (Attaquant de Metz) : Nous avions le match en main. A la dernière minute, nous avons perdu notre concentration et les Niçois ont su exploiter cette chance. Le match de dimanche nous pesait encore dans les jambes. Nous n’avons pas réussi à jouer comme nous le faisons d’habitude.
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