Saint-É s’en contentera

Pas forcément supérieurs aux Niçois samedi, les Stéphanois ont réussi à arracher dans les derniers instants leur deuxième victoire de la saison (2-1). Pascal Feindouno, auteur des deux buts de son équipe redonne le sourire au public de Geoffroy-Guichard. Nice, peut avoir des regrets.

Dans les coulisses du stade Geoffroy Guichard
- 24 degrés au départ de Nice, 7 degrés seulement à l’arrivée à Saint-Etienne. Les Niçois ont été saisis par le froid en arrivant dans le Forez.

- Coup dur pour Vincent Hognon : dans un choc aérien avec Victor Agali, le défenseur stéphanois a été heurté au nez. Après 17 minutes de jeu, il a été contraint de laisser, en sang, sa place à Stéphane Hernandez. Bilan : fracture du nez avec déplacement de la cloison nasale. Il se fera certainement opéré lundi a-t-il annoncé sur Canal+.

- Elie Baup était dans les tribunes et non sur le banc : il purgeait le premier de ses deux matchs d’interdiction de banc suite à son exclusion à Marseille le 17 octobre. Pour Baup, ceci était « ennuyeux », mais « une fois que le match est parti, il appartient aux joueurs » confiait l’entraîneur à la casquette à nos confrères du Progrès.

- Cette semaine dans Nice-Matin, les Niçois étaient amenés à parler des glorieux Verts des années 70. Pour Samlmy Traoré, le souvenir est limité : « Je n'ai pas connu ça, j'étais trop jeune. Mais je sais que c'était la première fois qu'il y a eu une chanson de supporters, "Allez les Verts’' Je connais l'histoire et l'équipe par les rétrospectives de la télé. On doit avoir du respect pour les joueurs de l'époque mais il y a tellement d'équipes qui sont passées depuis et qu'on doit aussi respecter, comme ceux qui portent le maillot aujourd'hui. »

Les faits du match
4eme minute
Vahirua part en contre dans la défense stéphanoise mais croise d’un poil trop son tir du pied droit.
5eme minute
Frappe de 30 mètres sur coup-franc de Julien Sablé que Grégorini sort de sa lucarne en boxant le ballon.
6eme minute
Corner rentrant de Vahirua : Traoré devance Janot met place le ballon au-dessus à deux mètres du but.
25eme minute (1-0)
Feindouno s’enfonce dans la surface de réparation : Sammy Traoré ne semble pas toucher l’ancien Bordelais qui tombe et obtient le penalty. Feindouno transforme lui-même le penalty généreusement accordé par monsieur Ledentu.
29eme minute (1-1)
Long coup-franc : Agali dévie de la tête sur Traoré qui remet dans l’axe à Agali seul face au but qui égalise d’une volée bien placée.
60eme minute
Frappe de 25 mètres de Sablé que Grégorini réussit à écarter de justesse.
63eme minute
Coup-franc côté droit pour Nice. Pourtant très excentré, Roudet place une frappe enroulée qui vient heurter le second poteau de Janot complètement battu.
90eme minute (2-1)
Garrido centre dans le paquet : Hernandez dévie du talon. Le ballon passe dans une forêt de joueurs jusqu’à Feindouno qui marque du plat du pied.

Jeu et joueurs
Le jeu
En première mi-temps, Nice, en s’appuyant sur Jankauskas et Agali ont réussi à dominer les débats. Injustement menés au score, les Niçois sont revenus au score avant de garder la main-mise sur un match assez enlevé. En seconde période, les Verts ont enfin su bloquer les deux tours d’attaque azuréenne et ont dominé territorialement, sans trouver la clé. Protégeant leur nul, les Niçois, en contre, auraient même pu prendre les trois points. Et puis, survint Feindouno à la dernière minute, offrant un succès pas forcément mérité, mais qui redonne espoir aux Verts.

Les Stéphanois
A l’image d’une dernière tête ratée, Frédéric PIQUIONNE n’a pas réussi à se mettre en évidence. Il a déçu, tout comme MARIN ou MENDY. Heureusement, FEINDOUNO était à son niveau, marquant les deux buts de son équipe. L’ancien Bordelais a bien été aidé offensivement par HELLEBUYCK et un très bon SABLE. Derrière Stéphane HERNANDEZ a fait une bonne entrée en jeu, colmatant les nombreuses brèches d’une défense stéphanoise guère rassurante.

Les Niçois
Quelle déception pour des Niçois qui ont pourtant fait un bon match. Hélas défensivement, cela n’a pas tenu suffisamment, alors qu’au milieu et devant BALMONT, ROUDET et AGALI ont longtemps menacé les Stéphanois par leur activité et leur talent.