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Lionel Letizi : « Je suis à 100% »
psg.fr, le 27/11/2004 à 16h15
C’est sur ses terres que Lionel Letizi célébra donc son 300e match en première division. Un rendez-vous doublement symbolique pour le portier parisien qui préfère cependant s’attarder sur la nécessité de glaner trois points au Stade du Ray. Aujourd’hui au sommet de son art, le dernier rempart Rouge et Bleu reste plus que jamais ambitieux.
- 1994-2004, voilà dix ans que tu es joueur professionnel. Dimanche, tu as l'occasion d'atteindre la barre des 300 matches en première division, à Nice, tout un symbole…
« Oui, j'ai la chance de voir ma carrière de joueur bien remplie après dix années de football. J'ai connu de belles choses, en équipe de France, en club ou chez les jeunes... Mais ce n'est pas terminé et il serait bien d'ajouter une ligne ou deux à mon palmarès. »
- On sent qu'après tout ce que tu as connu, notamment au PSG, plus rien ne peut te déstabiliser !
« Disons que par nature, j'ai beaucoup de recul sur les évènements du football en général. Je ne dis pas avoir trop de recul, ce n'est pas bon. Mais je pense effectivement être relativement « blindé » sur tout ce qui peut arriver dans la vie d'un footballeur. Blessure, perte de confiance ou choix de l'entraîneur... Tout cela reste formateur. »
- Depuis le début de saison, tu es revenu au premier plan, penses-tu avoir retrouvé ton meilleur niveau ?
« Oui, sincèrement je le pense. J'ai le temps de jeu nécessaire pour être en pleine confiance et nous jouons des rencontres de haut niveau. Nous retrouvons une solidité défensive et les résultats suivent. Je suis à 100%. »
- Après les deux premières journées de Champions League, pensais-tu que le PSG pourrait être encore en course pour la qualification ?
« Cela semblait compliqué, c'est vrai. Et lorsque l'on regarde le groupe dans lequel nous sommes, on voit combien il est relevé ! Porto, dernier vainqueur, ou encore Chelsea, sont des monstres européens. Et puis aujourd'hui, nous sommes seconds. Les joueurs y ont toujours cru en étant solidaires et ambitieux. Cela prouve que nous ne sommes pas si mauvais que certains ont pu le prétendre. Il nous reste un match à jouer pour nous qualifier. Mais ce n'est pas gagné d'avance ! »
Huit points avant Noël
- Le déplacement à Nice reste un évènement particulier pour toi ?
« Oui, toutes mes origines sont niçoises. Ma famille, mon premier club et mes amis sont là -bas. Forcément, c'est un match un peu spécial. L'accueil des supporters y est toujours chaleureux, c'est très touchant. J'y vais avec grand plaisir, mais pas pour faire des cadeaux. Le Paris Saint-Germain doit gagner là -bas pour recoller au haut de tableau. »
- A quel type de match t'attends-tu ?
« Nice ressemble un peu au PSG. Ils possèdent une grosse base défensive, un système rigoureux et des joueurs très combatifs. Le match sera engagé, avec de nombreux duels et une présence physique importante. Nous y allons pour gagner, le match sera donc ouvert. »
- Penses-tu que le club puisse revenir en haut de tableau ?
« J'en suis convaincu. Mais pour cela, il va nous falloir remonter dès les prochains matches. Il serait bien de récupérer huit points avant la trêve hivernale et être dans les 5 ou 6 premiers du classement. Nous serions ainsi en attente, juste derrière les leaders, prêts à bondir en fin de saison. »
- Le mois de novembre devait être un enfer pour le club, cela se passe plutôt bien...
« C'est vrai qu'à part Bordeaux, nous nous sommes bien débrouillés. Porto, Chelsea, Marseille, Lyon sont de gros matches, difficiles à gérer. Mais le mois de décembre sera selon moi encore plus exigeant. Nous jouerons Nice et Sochaux à l'extérieur, deux équipes terribles chez elle. Ensuite nous irons à Metz et Lille, en pleine réussite en ce moment. Il va falloir batailler ferme pour y arriver. »
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