Confirmant sa victoire à Lyon, le PSG a aisément pris la mesure de Nice (3-1), ce vendredi soir, en match d’ouverture de la 34e journée de L1. Dominateurs et parfois séduisants, les Parisiens ont concrétisé leurs bonnes intentions grâce à un penalty de Pauleta et les premiers buts de Rothen et Semak sous leurs nouvelles couleurs. En attendant les matches de samedi et dimanche, les Rouge et Bleu occupent la 7e place.
Requinqué par sa victoire à Lyon (0-1), le PSG, 10e au classement, abordait ce match comme celui de la dernière chance dans l’optique d’une qualification européenne. Laurent Fournier devait toutefois composer avec plusieurs absences : Letizi, blessé au dos, M'Bami, en phase de reprise, et Cana, suspendu. Yepes avait renoncé à la dernière minute en raison de l’accouchement de sa femme. Helder était donc titularisé en défense, alors que Semak et Mendy débutaient d’entrée en milieu de terrain.
Nice ou la vie sans Agali
Si le Parisiens regardent désormais vers les places européennes, les Niçois, en revanche, lorgnent dans leur rétroviseur. Longtemps calés dans le ventre mou du classement, les hommes de Gernot Rohr ont en effet dangereusement rétrogradé ces dernières semaines, pour occuper la 17e place avant de se rendre au Parc. L’OGCN était, en outre, privé d’Agali et Bisconti, tous deux à l'infirmerie.
D’entrée, Ljuboja se mettait en évidence. Il profitait d’abord d’un dégagement raté de Grégorini pour tenter sa chance, mais le gardien niçois se rattrapait bien et déviait la balle en corner (3e). Puis le Serbe effectuait une ouverture lumineuse à destination de Pauleta. Le Portugais se présentait à l’entrée de la surface et armait son tir, et c’est Cobos, bien revenu, qui parvenait à dévier le ballon en corner (12e). Plus volontaires, les Rouge et Bleu emballaient la rencontre face à des Aiglons bien fébriles. Pauleta était à la réception de deux centres. Sur le premier, signé Pichot côté droit, son coup de tête était capté par Grégorini (19e). Sur le second, œuvre de Ljuboja, le Portugais voyait sa reprise déviée en corner (30e).
Deux buts en trois minutes
Le troisième centre était le bon, pour ainsi dire. Après une jolie parade d’Alonzo sur un tir de Larbi (36e), Armand effectuait un bon travail sur le flanc gauche. Pauleta, qui s’apprêtait à placer une tête plongeante, était déséquilibré par Abardonado. Le penalty, logique, était transformé par l’Aigle des Açores, qui trouvait la lucarne de Grégorini (1-0, 40e). Dans la foulée, Semak expédiait un tir sur le poteau. Le ballon revenait dans les pieds de Rothen qui décochait une frappe enroulée du gauche, inscrivant là son premier but sous ses nouvelles couleurs (2-0, 43e). Avec deux longueurs d’avance, le PSG pouvait rentrer tranquillement aux vestiaires.
Après la pause, Nice semblait montrer de meilleures intentions. Celles-ci tardaient toutefois à se matérialiser et seul un bon enchaînement contrôle-frappe de Vahirua venait réveiller Alonzo, qui voyait toutefois la tentative du Tahitien échouer à côté de ses buts (59e). Alors que Jankauskas avait suppléé Ederson côté niçois, le PSG était proche du troisième but. Sur une ouverture de Semak, Pauleta, parti dans le dos de la défense niçoise, perdait son duel avec Grégorini (70e).
La première de Semak
Nice mettait toutefois le nez à la fenêtre et Balmont plaçait un bon tir, capté proprement par Alonzo (73e). Semak, auteur de plusieurs fautes et déjà averti, était au bord de l’expulsion. Sur une action superbe conduite par Pauleta et relayée par Ljuboja, le Russe était pourtant à la conclusion du troisième but parisien, en trompant Grégorini d’un tir du gauche (3-0, 85e).
Nice sauvait finalement l’honneur sur un coup franc de Vahirua dévié dans ses propres buts par Armand (3-1, 90e+1), mais se sont bien les Parisiens qui levaient les bras au coup de sifflet final. Cette victoire leur permet d’occuper provisoirement la 7e place au classement. Lors des quatre dernières journées, les Rouge et Bleu recevront Auxerre (4e) puis Rennes (5e). Qui a dit que Paris avait dit adieu à l’Europe ?
Cyril Le Guyon
Sport24.com