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Romain Pitau : « Un match particulier »
Fcsochaux.fr, le 09/08/2005 à 20h44
Il retrouvera le Stade du Ray à l'occasion de la troisième journée de Ligue 1. Romain Pitau, Aiglons durant trois saisons avant de rejoindre le FCSM l'été dernier, évoque l'actualité sochalienne.
- Que retenir du match contre Paris : le résultat ou le contenu ?
À notre niveau, ce que l'on recherche c'est avant tout le résultat. Il est vrai que notre première mi-temps est rassurante, mais au final, en revoyant toutes les occasions que nous nous sommes procurées et se faire battre sur un but de ce type, c'est plutôt un sentiment de déception qui l'emporte. Pour autant, il ne faut pas baisser les bras et continuer à travailler car ça finira par payer. On doit garder en mémoire cette première période et tenter de rééditer ce genre de performance en y ajoutant un brin d'expérience.
- Est-ce que cela revient à dire qu'il faudra être moins joueurs samedi face à Nice ?
Non car nous sommes une équipe faite pour jouer et il faudra continuer à produire du jeu. On va pouvoir s'étalonner à Nice car c'est un déplacement intéressant après lequel on connaîtra notre valeur à l'extérieur.
- Comment juges-tu cette équipe de Nice ?
C'est une équipe qui a gardé ses valeurs. La combativité et la solidarité restent les principales caractéristiques de cette formation. Nous allons voir si nous sommes assez costauds pour aller les chatouiller.
- Ce sera un match spécial pour toi ?
C'est toujours un match particulier et je suis bien sûr encore en contact avec des gars de là -bas. La saison dernière, nous avions perdu, mais le public m'avait réservé un accueil extraordinaire. Le must serait cette fois que je sois bien accueilli et que l'on gagne !
- Quelle est la signification de ton changement de numéro [après le 17 la saison dernière, Romain porte cette année le numéro 7] ?
Quand Kader est arrivé en cours de saison dernière, j'ai lu que le 17 était son numéro fétiche. En fin de saison, je lui aie naturellement proposé de lui échanger. Moi je ne m'attache pas trop à ce genre de truc. Du coup, il peut jouer avec son numéro fétiche. S'il peut marquer dix-sept buts en retour, ce serait pas mal !
- En dehors du terrain, tu es le parrain d'une section de supporters...
C'est un groupe de femmes qui nous soutiennent autant au Stade Bonal qu'en déplacement. Elles s'appellent les "Lionnes de Bonal" et m'ont proposé d'être leur parrain il y a quelques mois. C'est un honneur pour moi.J'essaie de rester le plus possible en contact avec elles et de leur apporter mes idées.
- Tu sembles très sensible à l'idée d'être proche des supporters ?
C'est important de partager ce plaisir là avec eux. Je me souviens que, quand j'étais petit, j'appréciais les moments échangés avec les pros et donc j'essaie de leur rendre la pareille.
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