Presse :
Exclusion Balmont : "un cas difficile"
AFP, le 16/08/2005 à 18h12
Le président de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), Jacques Riolacci, a évoqué mardi "un cas difficile" au sujet du milieu de terrain de Nice Florent Balmont, exclu à tort lors du match contre Sochaux (1-2), samedi lors de la 3e journée de Ligue 1.
"C'est un cas difficile. On n'a encore jamais effacé un carton rouge, a expliqué à l'AFP M. Riolacci, rappelant que, selon le règlement, un carton rouge doit automatiquement être sanctionné d'un match de suspension.
Le cas du milieu de terrain niçois, sanctionné samedi par M. Lhermite pour une main inexistante sur sa ligne - il a en fait repoussé le ballon de la cuisse - sera étudié jeudi en fin d'après-midi par la commission de discipline de la LFP.
"Il est très difficile de se prononcer. Je n'ai pas encore toutes les données du dossier et je ne suis pas seul à la commission", a avancé, prudent, Jacques Riolacci. "Nous sommes douze et il y aura sans doute des avis différents", a-t-il ajouté.
A l'issue du match Nice-Sochaux, finalement perdu 2-1 par le club azuréen alors qu'il menait 1-0 au moment de l'incident, les dirigeants niçois ont sollicité la clémence de la commission de discipline.
"A cas exceptionnel, mesure exceptionnelle"
"J'espère qu'une partie de l'injustice sera réparée avec l'annulation du carton rouge. L'arbitre a reconnu son erreur, c'est une bonne chose", a proclamé l'entraîneur des Aiglons, Frédéric Antonetti.
"Ce n'est pas la première fois qu'un arbitre reconnaît son erreur", a toutefois souligné auprès de l'AFP Jacques Riolacci, rappelant que l'annulation en août dernier d'un carton jaune reçu par le milieu Cyril Rool, alors à Bordeaux (L1) et transféré cet été à ... Nice, "avait fait du bruit".
A l'époque, évoquant un "cas de conscience", la commission de discipline avait estimé que la vidéo, "qui avait servi par le passé à sanctionner des faits ayant échappé à l'arbitre, pouvait également permettre d'innocenter un joueur".
"Il ne s'agit nullement de remettre en cause ni l'arbitrage, ni les lois du jeu ou d'ouvrir la porte à tous les abus en matière de contestation des avertissements, mais de faire prévaloir par dessus tout la justice sportive et l'équité. A cas exceptionnel, mesure exceptionnelle", avait-t-elle argumenté.
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