Frédéric Antonetti : « Contents mais pas euphoriques »

Après la victoire de Nice à Paris samedi soir (2-1), Frédéric Antonetti a tenu à féliciter sa formation pour ces trois points acquis. Néanmoins, le technicien niçois reste lucide. Ce succès ne doit pas monter à la tête de ses joueurs qui « doivent garder les pieds sur terre ».

- Frédéric Antonetti, pensez-vous que Nice méritait sa victoire ?
C’est peut-être le match que nous méritions le moins de gagner. Sur l’ensemble de la rencontre, je pense que le match nul aurait été logique. Mais nous prenons ces deux points volontiers. Ça équilibre par rapport aux points que nous méritions de prendre.

- A quel moment avez-vous craint le PSG ?
Avant même d’arriver ici. Nous savions que ça serait dur. On joue dans le stade le plus difficile de France, devant 50 000 personnes. On n’arrive même pas à parler aux joueurs.

- Vous devez être particulièrement heureux après cette victoire...
Je suis surtout très content pour les joueurs. Après les points perdus, notamment contre Nantes, on ne devait pas laisser le doute s’installer. Aujourd’hui, les choses nous sont plus favorables. Même si le PSG n’a pas été transcendant, Kalou peut plier le match. Mais dans le jeu, nous n’avons pas été inquiétés. Ils ont eu quelques occasions. Mais peu finalement.

- Comment avez-vous préparé la rencontre ?
Le PSG est très fort sur coups de pied arrêtés et à la récupération du ballon. Il est également moins bon quand il faut aligner des passes courtes. Et tout ça, nous le savions. Mais je continue à penser que cette équipe sera dans les trois premiers à la fin de la saison.

« Notre place est entre le huitième et le douzième rang »

- Qu’avez-vous dit à vos joueurs à la mi-temps ?
Qu’il ne fallait pas partir avec des regrets. Il fallait lever la tête. Aujourd’hui, je suis content pour le public, pour les joueurs et pour toutes les personnes en France qui m’ont fait confiance.

- Que reste-il à améliorer à Nice ?
Nous devons soigner la dernière passe, le dernier geste et le dernier choix. Surtout face à une équipe qui laisse aussi peu d’espace. On doit travailler en efficacité et subtilité.

- Ce bon parcours vous donne t-il un peu plus d’appétit ?
Notre place est entre le huitième et le douzième rang. Nous sommes contents mais pa+s euphoriques. Nous devons garder les pieds sur terre. Les cinq et six premières places sont prises, les autres seront à distribuer entre les autres clubs. Dans ce championnat, tout peut se passer. C’est un peu « Jean qui rit, Jean qui pleure ».

- Est-ce que vous vous posez encore des questions sur le placement de Bakary Koné ?
Un entraîneur se pose toujours des questions. Même si ses meilleures prestations ont été lorsqu’il jouait à droite, il peut également jouer dans l’axe.

Pierrick TAISNE
Football365