Varrault, le grand saut ?

Le capitaine niçois ne pense plus qu’à la finale de la Coupe de la Ligue. Avant de tourner la page du Gym ?

CÉDRIC VARRAULT a un grand objectif : gagner la finale de la Coupe de la Ligue, le 22 avril contre Nancy au Stade de France. C’est même devenu une obsession. « On y pense tous. On ne veut pas aller à Paris et perdre ce match. Ça gâcherait tout ce qu’on a réussi à faire jusqu’alors. Et puis moi, je me vois bien monter dans la tribune pour aller chercher la Coupe.Çametourne dans la tête »,dit le capitaine du Gym. En attendant, le joueur niçois le plus ancien au club (septième saison pro) sait qu’il reste trois longues semaines à combler, trois matches de Championnat à disputer contre Strasbourg aujourd’hui, à Lyon puis face à Rennes et qu’il va falloir assurer. Collectivement et individuellement.
Collectivement Nice, actuellement 10e du classement, ne veut plus descendre sous cette limite. « Notre objectif en Championnat, c’est de finir dans la première moitié de tableau et même de grappiller des places, de grimper le plus haut possible », explique Varrault. Individuellement, chacun a à coeur de gagner sa place pour la finale. Depuis le début de la saison et au fil des blessures et des suspensions, le groupe s’est étoffé et Frédéric Antonetti fait jouer la concurrence à plein. « Le coach nous a avertis qu’il avait de nombreuses possibilités et que les places allaient être chères. Or, cematch, tout le monde a envie de le jouer », dit encore Varrault, à qui il reste deux ans de contrat avec le Gymmais dont les bonnes performances attirent l’attention des recruteurs.
Après Nantes, il y aun an et demi, le Paris-SG et Monaco sont aujourd’hui à l’affût pour enrôler le défenseur azuréen.« Ça ne me laisse pas insensible, reprend-il. Ça fait même très plaisir d’être reconnu par de grands clubs. Mais c’est très tôt pour se déterminer. Auparavant, il y a une saison à finir et j’entends le faire du mieux possible. » En remportant par exemple son premier titre officiel avec Nice, lui qui a connu toutes les galères passées et qui apprécie d’en être là aujourd’hui.

Jean-Pierre Rivais
L'Equipe