Florian Jajart, qui s'impose en défense à la place de Fanni, a prouvé qu'il pouvait aussi apporter offensivement en marquant un but de la tête. L'OGC Nice s'est imposé contre Strasbourg (3-1) et regarde toujours vers le haut du classement. Interview
- Florian, vous avez débloqué la situation au bon moment. Quel est votre sentiment à l'issue de cette rencontre ?
Nous avons bien su attaquer la deuxième mi-temps. Nous sommes allés les chercher haut en imposant un bon rythme. Sur un coup de pied arrêté, je place ma tête. Et j'ouvre le score. En plus très rapidement, nous marquons de nouveau (NDLR : frappe de Bagayoko). Ces deux buts ont assommé les Strasbourgeois.
- Après votre période d'euphorie, vous avez connu une baisse de régime…
Florian Jarjat : Il a suffi d'une petite erreur et d'un penalty pour relancer les Strasbourgeois. Les vingt dernières minutes ont été très difficiles car l'espoir était revenu à Strasbourg. Ils attaquaient par vague, mais heureusement nous avons réussi à les repousser et à marquer à la dernière seconde (NDLR : tête de Traoré).
- Que s'est-il passé exactement après vos deux buts ?
Nous avons été tous simplement "ron-ron". Nous avons essayé de marquer le troisième but pour finir, mais au lieu de cela on s'est contenté de contenir le ballon.
- Comment expliquez votre première mi-temps très timide ?
Florian Jarjat : Nous avons eu du mal à nous mettre en jambes. Nous avons eu du mal à rentrer dans le match, mais ensuite nous avons su imposer notre jeu.
- Vous n'êtes pas habitué à marquer des buts, qu'est-ce que vous avez ressenti lors de l'ouverture du score ?
C'est une grande joie ! Il y a aussi beaucoup moins de stress. Sur le terrain, on joue plus relâché et l'on est plus serein. On a une meilleure vision du jeu.
- Vous êtes content de la victoire ou de votre but…
Je suis content des deux. Cela fait un but de plus…(Rire)
Vincent Bellanger
Sport24