Malgré la défaite à Lyon (1-2), l'entraîneur niçois, Frédéric Antonetti, arborait un large sourire, content de la performance de ses troupes, en dépit d'une équipe rajeunie. De bon augure avant la finale de la Coupe de la Ligue dans quinze jours contre Nancy.
- Frédéric Antonetti, quelle est votre analyse de ce match ?
Je me suis régalé et j'ai vu un très beau match de football. Le résultat est généralement le plus important, mais ce soir il est secondaire. Le plus important, c'était la manière. On a tenu tête aux Lyonnais, on les a fait douter même et cela, avec trois gamins de vingt ans : Lloris, Diakité, qui jouait son premier match en tant que titulaire, et Ederson. Sans un grand Coupet, on aurait pu faire mieux. C'est de bon augure pour la fin de la saison et aussi pour la saison prochaine.
- Notamment avant la finale de la Coupe de la Ligue le 22 avril ?
Ce sont deux matches différents car ce sont deux adversaires différents. Mais ce genre de prestation nous fait progresser pour la suite et nous fait prendre conscience qu'on est capable de bien faire. Nice a de la gueule et commence à ressembler à quelque chose. Notre objectif est de progresser, de franchir les paliers les uns après les autres. Notre performance ce soir a de quoi nous laisser des regrets sur la saison. Quand on voit que l'on se crée six occasions de but à Lyon, cinq à Bordeaux...Il nous manque encore un peu de sang-froid, d'adresse devant les cages. Dixième au classement, c'est bien, mais on aurait mérité deux ou trois places de mieux. Il y a une belle dynamique avec la construction du nouveau stade. J'espère que le club sera présent à l'avenir.
- Avez-vous décidé de faire sortir Cyril Rool en prévision de la Coupe de la Ligue ?
Non, simplement parce qu'il a pris une belle semelle de la part de Pedretti. Je n'ai pas voulu qu'il lui rende car il ne faut pas blesser Pedretti avant la Coupe du monde ! (ironique)».
Recueilli à Lyon par Sylvain Lartaud
L'Equipe