Après une bonne première période, Sochaux a fait le dos rond après la pause, et revient de Nice avec un bon nul (0-0). Avec ce point, Sochaux se retrouve à égalité avec Lens, 2e, tandis que Nice ne s’extirpe pas de la zone rouge.
Compte Rendu du match
Cinquième, à un point de la deuxième place, Sochaux, très à l’aise à l’extérieur, pouvait faire une excellente affaire en s’imposant à Nice. Des Azuréens qui restaient sur trois victoires consécutives à domicile, et qui récupéraient Balmont, Rool, Veigneau et Varrault, absents à Monaco, derby que l’OGCN aurait mérité de remporter (0-0). Mais les Lionceaux, qui restaient sur deux victoires heureuses, comptaient bien ajouter une quatrième victoire à l’extérieur à leur palmarès, et menacer Nancy, dauphin de Lyon.
Des occasions, pas de buts
D’entrée, le FCSM montrait au public du Ray pourquoi il avait le meilleur bilan de Ligue 1 à l’extérieur, derrière Lyon. Birsa, préféré à Quercia, frappait du droit, au-dessus (5e). Pitau sollicitait Lloris de 20 mètres (6e), avant que Birsa, de nouveau, ne manque de trouver Alvaro et Isabey, contrés (8e). Dans la foulée, Isabey tentait sa chance de volée (11e). Et Nice dans tout ça ? Koné réveillait le Ray en exploitant un bon ballon de Balmont, mais manquait complètement son centre pour Bellion. Peut-être l’Ivoirien aurait-il du tenter sa chance… (13e). Les Aiglons prenaient en main le jeu, sous l’impulsion d’un Balmont impressionnant, mais s’exposaient toujours autant aux contres sochaliens. N’Daw relayait de la tête un coup-franc de Ziani, mais Afolabi, esseulé, manquait sa reprise (18e), puis Birsa manquait sa tête sur un centre de Pitau, très bon pour son retour sur son ancienne pelouse (22e). Le match, toujours animé, ne parvenait pas à basculer en faveur d’une équipe, même si Koné faisait frémir Richert sur une frappe trop croisée (29e). Sène (36e) puis Alvaro (40e), n’étaient pas plus précis (40e), mais le public avait assisté à une bonne première période.
Nice pousse en vain
Cette seconde période s’avérait nettement plus calme. Côté Niçois, Vahirua et Bellion, peu en évidence, laissaient vite leurs places à Ederson, tout de suite plus présent dans la construction du jeu, et Moussilou. Mais les occasions se faisaient plus rares, au milieu d’une litanie de fautes. Balmont tentait de secouer le cocotier mais son centre ne trouvait personne (52e), tandis qu’Ederson tentait un corner direct, dans les gants de Richert (58e). Dans la foulée, la tête de Moussilou était contrée, celle de Koné ne trompant pas l’impeccable portier doubiste (62e). Nice continuait de dominer, mais sans résultat. Ederson, très présent, manquait de tromper Richert sur un coup-franc lointain (65e), Moussilou, parfaitement servi par le Brésilien, se heurtait au gardien (74e). En fin de match, Quercia, entré en jeu, se montrait remuant mais ne cadrait pas sa frappe (88e). Antonetti perdait ses nerfs sans raison valable, Nice poussait stérilement mais le score n’évoluait plus.
Le jeu et les joueurs
Positionnés dans leur traditionnel 4-3-1-2, Nice a semblé bafouiller son football avant la pause, avec un Vahirua mangé par Sène. Koné ne s’est seulement montré que par intermittence, manquant une grosse occasion (13e). Mais le meilleur niçois fut, comme toujours, Balmont, au four et au moulin, omniprésent en défense comme en attaque. Le capitaine Varrault a tenté d’apporter le surnombre, sans succès. Enfin, Ederson a fait une entrée très remarquée, qui n’a cependant pas fait évoluer le score.
Côté Sochalien, le 4-4-2 classique d’Alain Perrin a parfaitement fonctionné, notamment en 1e période. Après les citrons, les Lionceaux se sont contentés d’attendre, plaçant quelques contres maladroitement négociés. Alvaro fut plutôt remuant en attaque, bien que maîtrisé par le jeune Apam. Sène a montré sa puissance au milieu, maîtrisant un pâle Vahirua. Enfin, le jeune Quercia, nouvel appelé chez les Espoirs, a démontré en fin de match qu’il méritait sa convocation par sa vivacité.
Gildas Devos
Sport24