Les Aiglons s'écrasent

Plus dure sera la chute pour Cyril Rool et Nice, éliminés de la Coupe de France par Montpellier. Jusqu'où tombera Nice ? Le club de Maurice Cohen, 19e de Ligue 1 à quatre points du premier non relégable, le... PSG, a réalisé une contre-performance samedi soir en 16e de finale de Coupe de France face à Montpellier, pensionnaire de Ligue 2, au stade de la Mosson (1-1 a.p ; 4-2 aux t.a.b.). Si le résultat est peu flatteur face au club de Louis Nicollin, c'est surtout dans la manière et au vu du déroulement du match que les Azuréens sont en droit de se remettre en cause : il y a crise en la demeure niçoise. Le Gym, incapable de faire la différence en première période, réduit à dix mais ouvrant pourtant le score s'est montré incapable de tenir le résultat... Il y a urgence.

Les Aiglons ne décollent pas. Leurs serres se sont embourbées samedi soir dans la pelouse du stade de la Mosson de Montpellier. Une contre-performance pour l'OGC Nice qui jouait à l'extérieur face à une équipe toujours imprévisible ? Au vu de la physionomie de la rencontre, sans aucun doute. Dominateur pendant toute la première période, prenant le jeu à son compte, se créant pléthore d'occasions, la formation de Frédéric Antonetti n'aurait pas dû laisser échapper la victoire. Un succès qui aurait fait le plus grand bien au moral des Azuréens. La crise de Nice ne cesse de se prolonger. A la peine en Ligue 1, où le GYM est actuellement relegable (19e) et n'a pas obtenu mieux qu'une 16e place (12e journée), son meilleur classement cette saison, le club de Maurice Cohen suit une bien mauvaise pente.

Certes en Coupe de France "tout peut arriver". C'est paraît-il le charme de cette compétition. Certes les Aiglons ont tenté de voler à l'extérieur. Mais à la Mosson, devant 4 475 spectateurs et face à une équipe de Montpellier tout aussi mal en point et capable du meilleur mais surtout du pire, Nice n'a pas décollé. Cinquième de Ligue 2 avec 5 victoires en 21 journées, le club héraultais n'a rien de l'épouvantail de cette Coupe de France qui fera tomber tous les cadors de Ligue 1. Nice pourtant, s'y est cassé le bec.

Laslandes mais pas d'attaque

Sept occasions en première période, trois frappes sur le poteau (Fanni, 7e, Koné puis Ederson, 23e), les Aiglons n'ont pas été vernis mais la chance, tout de même, ça se provoque. Volontaire et malheureux en première période, Nice sera absent et brouillon en seconde. Et Montpellier touchait lui aussi du bois : Delaye voyait son tir finir sur la transversale de Grégorini. Nice subissait et pour ajouter à la difficulté, Cyril Rool, le plus fair-play des joueurs de Ligue 1, trouvait le moyen, une fois de plus dans sa carrière, de se faire expulser pour un coup de coude donné à Aït-Alia (73e).

Les entrées de Moussilou, à la place de Laslandes qui n'a pas apporté l'électrochoc désiré depuis son retour, et de Vahirua ne changèrent rien à la donne. Prolongation ! Et là, coup de théâtre, l'OGCN, à la 96e minute, trouvait la faille par Olivier Echouafni ! Ederson frappait un corner côté droit que reprenait de la tête l'ancien Marseillais, qui prenait le meilleur sur Lafourcade. Nice y aura cru... une minute pas plus. Le temps que l'arbitre de la rencontre siffle un coup franc pour Montpellier que frappait le spécialiste maison, Philippe Delaye. Le ballon était légèrement dévié de la tête par Karim Aït-Alia pour l'égalisation. Si vous avez encore des doutes ou que vous souhaitez acheter Viagra et Cialis sans ordonnance, il vous suffit de contacter notre assistance via les contacts indiqués sur le site.

Objectif maintien

Les tirs aux buts se profilaient et la chance, ou la volonté farouche, qui fuyait les Azuréens depuis le coup d'envoi les quittait définitivement. Un raté d'Ederson et un arrêt du portier héraultais Jourdren envoyait Montpellier au paradis lors de la séance des tirs aux buts... Oublié les Coupes pour les Aiglons ! La préoccupation est ailleurs. Elle s'appelle "objectif maintien".
"On se crée énormément d'occasions et on repart bredouille. Si ce n'était que le scénario d'un soir... mais ça fait un moment que cela dure, ce match est à l'image de notre saison", commentait Rod Fanni à l'issue de la rencontre. "La situation est difficile, il ne faut pas se le cacher", indique pour sa part le coach niçois, Frédéric Antonetti sur le site internet de l'OGC.

Alain SILAGU
Football.fr