Après avoir une nouvelle fois ouvert le score, Ederson et Nice ont dû se contenter d’un résultat nul contre Toulouse. Frustrant pour le milieu de terrain brésilien.
- N’est-ce pas frustrant de voir se reproduire le scénario du match contre Rennes, avec une égalisation de votre adversaire à quelques minutes de la fin du match ?
C’est vrai qu’on a vécu un peu la même chose. On se fait égaliser en fin de match. C’est difficile à avaler, mais c’était dur de résister. Malheureusement, les Toulousains ont bien frappé ce coup-franc et Gignac réussit à placer une bonne tête qui leur permet d’égaliser. C’est dommage, mais c’est le football. Il faut continuer à travailler. On sait qu’on doit s’améliorer sur les coups de pied arrêtés, faire des progrès dans ce domaine, que ce soit défensivement ou offensivement. Dans des matches comme ceux-là , il faut parvenir à garder le résultat. On a eu la balle de 2-0, mais ce n’est pas rentré. Alors, il fallait essayer de conserver le 1-0, mais on n’a pas réussi à le faire. Ce n’est pas évident à vivre, mais on ne va pas baisser les bras.
- Vous avez eu des ballons de 2-0, mais que vous n’avez pas su concrétiser. Cela aurait certainement changé la physionomie du match…
Effectivement. Si on avait marqué un deuxième but, cela n’aurait pas été la même chose. Mais c’est comme ça. On a notamment loupé un penalty. Je trouve que Baky (Koné) le frappe bien. Le gardien part d’un côté et le ballon de l’autre. Malheureusement, le ballon finit sur le poteau. En fait, il ne nous a manqué que 3 minutes pour gagner le match. C’est pour cela qu’en football, il faut rester concentré jusqu’au bout. Un but peut arriver à n’importe quel moment.
- Vous encaissez encore un but en toute fin de match. N’est pas inquiétant ?
On doit faire de gros progrès sur ce point. On le sait et il n’est pas besoin d’insister là -dessus. Il faut qu’on apprenne à gérer un résultat jusqu’à la fin. La concentration doit être présente pendant 90 minutes.
- Sur le penalty que Koné frappe sur le poteau, on vous a vu prêt à le tirer vous-même…
Le coach ne désigne pas de joueur spécifique pour tirer les penalties. Il nous dit simplement que c’est celui qui est le plus en confiance qui doit le tirer. Moi, je me sentais en pleine confiance car j’avais marqué. Habituellement, les penalties, c’est pour moi, Baky (Koné) ou Habib (Bamogo). Baky a décidé de le tirer. Et à partir de là , on a essayé de le laisser se concentrer. Malheureusement, ce n’est pas rentré. Il faut continuer à travailler et surtout ne rien lâcher.
- Avec ce résultat, l’OGC Nice stagne en milieu de tableau…
C’est vrai que si ce soir (Ndlr : samedi) on avait fait un bon résultat, on aurait réussi une belle opération. Mais ce n’est pas le cas et il faut maintenant penser à notre prochain match à Marseille. Ce sera encore une rencontre difficile, mais il faudra essayer de gagner là -bas pour revenir au stade du Ray avec davantage de confiance.
Vincent Bellanger
Sport24