Interviews :
Maurice Cohen : « Il faut rester solidaires »
Direct Nice, le 05/03/2009 à 10h05
A la veille d’un rendez-vous entre le maire, les actionnaires et le président, celui-ci dresse le bilan de l’OGC Nice. Il exhorte ses joueurs à un sursaut d’orgueil pour le derby azuréen.
- Que représente pour vous ce Nice-Monaco, samedi, au Ray ?
Assurément un duel important, très intéressant à jouer. Nous avons une double revanche à prendre sur notre adversaire. Monaco nous a éliminés de la Coupe de France et battus la saison dernière au Ray, j’attends donc un sursaut d’orgueil et une victoire impérative de notre équipe.
- Que pensez-vous du départ précipité, en pleine saison, de votre homologue monégasque, Jérôme de Bontin ?
Je n’ai pas de commentaires à faire. Je préfère me concentrer sur l’OGC Nice. A chacun ses soucis.
- En avez-vous, justement, après la défaite samedi dernier de votre équipe à Sochaux, seulement 18e du championnat ?
Nous entamons un nouveau cycle avec des hauts et des bas. Dans les périodes difficiles, il faut savoir se montrer solidaires, soudés et volontaires. Mais il n’y a pas d’inquiétude majeure à avoir. Nous poursuivons notre apprentissage.
- L’élimination en demi-finale de la Coupe de la Ligue face à Vannes (Ligue 2) a-t-elle laissé des traces ?
Elle nous a fait très mal aux plans mental et psychologique. Ce fut une grosse désillusion pour le club, l’équipe et l’ensemble des supporters. Cette élimination, c’est l’échec de la saison. Les joueurs sont totalement passés au travers. Cela prouve bien que le football n’est pas une science exacte et que tout reste possible.
- Quel objectif vise l’OGC Nice d’ici à la fin de la saison ?
Nous sommes huitièmes, ce n’est déjà pas si mal. Mais nous devons toujours regarder le plus haut possible pour avancer. Notre marge de manoeuvre reste cependant toujours étroite pour être plus ambitieux.
- Vous semblez dire que le GYM n’a pas fini de tirer le diable par la queue ?
Avec 27 à 30 millions d’euros, nous nous classons en treizième position de la Ligue 1 concernant le budget. Il apparaît donc difficile de lutter face à nos concurrents mieux lotis. Je crois que notre réussite globale au plan sportif relève du miracle.
- Demain, vous serez reçu avec les actionnaires du club à la mairie par Christian Estrosi. Dans quel but ?
Nous avons demandé cet entretien au maire pour faire un point sur la situation du club et présenter notre stratégie à moyen terme. Nous discuterons de la construction d’un nouveau centre d’entraînement et du futur grand stade, en 2013. D’ici là , j’espère que l’on sera toujours en Ligue 1.
- Quel sera l’atout d’une nouvelle enceinte pour l’OGC Nice ?
Notre stade est vétuste avec des problèmes de sécurité, de stationnement et de confort. Cette situation pénalise spectateurs et annonceurs. Une nouvelle enceinte nous permettrait d’attirer du monde et de bénéficier d’un budget de 10 à 15 millions d’euros supplémentaires pour notre recrutement. L’OGC Nice doit continuer à grandir pour susciter davantage d’engouement.
- Que vous inspire la candidature de Nice aux JO d’hiver de 2018 ?
C’est une formidable opportunité pour la ville et ses habitants. Cette candidature symbolise parfaitement l’état d’esprit de notre maire, qui a de grandes ambitions pour Nice. Depuis quelques années, notre ville était endormie. Aujourd’hui, on sent un dynamisme extraordinaire qui nous permettra d’aller de l’avant.
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