Presse :
Nice piège les Verts
L'Equipe, le 26/02/2011 à 21h44
Dominateur, Saint-Etienne s'incline contre Nice (0-2) et s'éloigne de la zone Europe. Le Gym d'Eric Roy, quant à lui, respire...
Avoir le ballon, c'est bien. Savoir quoi en faire, c'est mieux. Les 60% de possession de balle avec lesquels Saint-Étienne a flirté pendant l'intégralité de son match contre Nice ne pèsent pas bien lourd au regard du résultat sec (0-2). Pour ne pas avoir su déjouer le piège que leur avait tendu le Gym, les Verts ont concédé une troisième défaite d'affilée après celles face à Lyon (1-4) et Marseille (1-2). En attendant les rencontres de dimanche, les voilà potentiellement relégués à neuf longueurs des places européennes.
L'agacement de Christophe Galtier répondait à l'incapacité de son équipe à se montrer réellement dangereuse malgré une domination quasi sans partage.
Christophe Galtier avait senti le coup venir. Dans la foulée de la seule occasion niçoise de la première période -une frappe sur le poteau de Bellion (43e)-, l'entraîneur stéphanois a rejoint les vestiaires en trombe avant même que la mi-temps ne soit sifflée. Son agacement répondait à l'incapacité de son équipe à se montrer réellement dangereuse malgré une domination quasi sans partage. A l'exception d'un centre de Sako à destination de Rivière (16e) et d'une frappe à bout portant de Bocanegra bien repoussée par Ospina (18e), elle n'a jamais réussi à mettre la défense niçoise hors de position. Le mérite en revient à la solide organisation mise en place par Eric Roy. Si les Aiglons n'ont que très peu existé offensivement, le pressing exercé par Digard, notamment, a empêché les Verts de jouer de manière verticale.
Le chef-d'oeuvre de Coulibaly
Nice a remporté la bataille tactique qui l'opposait à Saint-Étienne. Il le doit à un chef-d'oeuvre signé Coulibaly dont le centre a trouvé... la lucarne de Janot (55e). Bien en place, le Gym a ensuite profité de sa supériorité numérique après la sortie sur blessure de Marchal (80e) pour accroître le score sur un contre signé Mounier (85e). Alors que l'ombre de Rolland Courbis a plané toute la semaine sur la Côte d'Azur, Eric Roy peut respirer à double titre. Avec désormais quatre points d'avance sur la zone de relégation, ses jours ne semblent plus comptés. Pour l'instant...
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