Lille ne s'est pas rassuré avant la réception de Copenhague en Ligue des Champions avec ce deuxième nul consécutif en championnat, à Nice (2-2). Les Nordistes ont compté sur un Landreau de gala pour aller chercher ce résultat sur la Côte d'Azur.
Nice-Lille 2-2
Nice : Pejcinovic (43e), Bauthéac (55e)
Lille : Payet (36e), Sidibé (59e)
Si Rudi Garcia voulait bien préparer le match retour face à Copenhague en tour préliminaire de Ligue des Champions, il n’aura sans doute pas été rassuré par le contenu livré par son équipe à Nice (2-2). Choisissant d’aligner une équipe largement remaniée (la plupart des cadres sur le banc ou absents et seulement cinq joueurs titulaires par rapport au dernier match), l’entraîneur lillois avait fait le pari de la fraîcheur. Mais beaucoup ont déçu et le nul empoché par le LOSC doit surtout au talent de son gardien. Auteur de parades somptueuses devant Bosetti (14e), Dja Djédjé (18e), Pejcinovic (30e), Civelli (66e), puis Bauthéac, sur un coup franc légèrement dévié (73e), Mickaël Landreau a permis à son équipe de ne pas repartir bredouille d’un déplacement qui avait tout d’un piège.
Car Nice, pas vraiment convaincant depuis le début de la saison, devait se racheter devant son public. Et en dépit d’une entame complètement manquée, symbolisée par l’ouverture du score de Payet, suite à une perte de balle de Civelli (0-1, 36e), les Aiglons ont affiché du caractère pour renverser la situation. D’abord en égalisant grâce à Pejcinovic, libre de tout marquage au deuxième poteau sur un coup franc venu de la droite (1-1, 43e). Puis en prenant l’avantage après la pause par Bauthéac, bien servi par Meriem, entré à la pause (2-1, 55e). Les Lillois revenaient cependant dans la foulée par l’intermédiaire de Sidibé, auteur d’une belle initiative personnelle dans la surface adverse (2-2, 59e). S’ils finissaient plus fort, grâce aux entrées de Martin et De Melo, les Nordistes ne parvenaient cependant pas à arracher un succès qui aurait fait du bien au moral. Car Copenhague arrive à grands pas…
Les joueurs du match
Mickaël Landreau est évidemment à encenser après cette partie où il aura été un des seuls à surnager du marasme ambiant. On signalera également l’activité intéressante d’Eric Bauthéac, virevoltant sur son côté gauche. La succession d’Anthony Mounier est en marche…
On n’a pas aimé
Beaucoup de joueurs se sont montrés inconstants dans cette partie. A commencer par Dimitri Payet, encore agaçant. S’il a ouvert le score, le Réunionnais a souvent effectué les mauvais choix en phase offensive, provoquant l’ire de ses partenaires. Il serait étonnant de le voir aligné d’entrée face à Copenhague…
Teddy Vadeevaloo
Sport24